On pourrait croire à une parodie de film français en milieu
germanopratin comme on n’ose plus en produire tant les outrances des
personnages sont appuyées.
J’en inverse mes penchants antérieurs quand Anaïs Dumoustier
m’énerve
alors que Bruni Tedeschi m’apaise cette fois ci.
La belle, un peu âgée pour
son rôle, séduit et détruit avant de passer prestement à autre chose, aussi
irresponsable avec son directeur de thèse, sa logeuse, ses amants, ses parents.
Elle avorte entre deux courses, toujours contrariée et malgré son intelligence
et sa séduction, se perd. Sa course affolante vers la liberté crame tout sur son
passage, mais est-ce une recherche tant cette personnalité semble fragile,
indécise ?
Dans la fourmilière d’un entre-soi
affolé nous percevons aussi le grotesque de nos paniques.
Il vaut mieux y voir une comédie bien dialoguée où les
notations cocasses se multiplient avec de bons acteurs qu’une chronique inquiète
de notre temps tendant vers un amoindrissement de notre humanité.
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