mais ça se gâte vite lorsque est évoqué le début d’un XX°
siècle de carton pâte.
Alors il faut un certain temps, pour accepter l’artifice qui
fait se croiser le destin d’une paysanne montée à Paris et ses héritiers
lointains qui vont trouver un Monet inédit dans un cottage laissé à l’abri des
squatteurs pendant des décennies. Bienheureuse Normandie.
Il y aurait trop de facilité à relever les invraisemblances
et les clichés à la pelle qui abondent dans cette séance de deux heures.
Les
quatre sympathiques cousins bien typés, un prof, une exécutive woman, un
apiculteur, un jeune photographe, empêtrés dans la modernité, vont finir par
rencontrer les célébrités de la Belle époque.
Un Victor Hugo dragueur pourra
déclencher un rire, et l’experte des beaux arts cognant sur le critique moqueur
inventeur du mot « impressionnisme » est plus réjouissante que le photographe
prévoyant la fin de la peinture lors de discussions laborieuses à prétention
pédagogique comme nombre d’autres répliques.
Dans un casting d’héritiers, la prestation de Suzanne Lindon
n’aide pas à l’indulgence.
Concernant la présence du mot « avenir » dans d’autres
titres de films, celui de Moretti était infiniment plus fin pour évoquer ce que
le passé peut réparer du présent et construire pour le futur.
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