Il s’agit d’un
travail universitaire, mené en équipe avec toute la prudence
méthodologique habituelle, voire des précisions et des nuances exigeantes qui
échappent au lecteur de journaux et magazines que je suis.
« Au regard de
cette étude « granulaire », le jihadisme ne peut plus être pensé
comme un épiphénomène résultant de trajectoires individuelles et de
radicalisations hasardeuses. Tout au contraire, il s’inscrit dans des ancrages
locaux, à la fois enracinés et inaperçus, dont on a cherché à restituer, avec
les mots des intéressés, l’épaisseur sociale et idéologique. »
Les enjeux ne sont pas étroitement nationaux bien que des
intérêts politiques hexagonaux s’alimentent l’un l’autre: d’un côté jeu sur les
peurs avec « Grand remplacement » et de l’autre politique clientéliste
et « pas de vague ».
Les familiers de l’aversion envers l’église catholique qui s’effarouchent à la moindre critique de
l’Islam, décelant d’emblée de l’"islamophobie", ne sont pas prêts d’ouvrir les
yeux sur la progression des plus radicaux exploitant une acculturation en route
depuis des décennies.
Bien que la concurrence existe entre frères musulmans, le
mouvement Tabligh, les salafistes et le jihadistes, de véritables écosystèmes
islamiques se sont constitués.
Dans des quartiers à Mantes-la-Jolie, Aubervilliers,
Toulouse, Argenteuil, Molenbeek, les réseaux islamistes sont très efficaces et
pas seulement dans les lieux de culte où les paroles intégristes deviennent
hégémoniques mais sur des marchés, dans des restaurants, salles de sport,
librairies ou écoles.
Les prisons constituent le premier des lieux de rencontre
entre milieux criminels et terroristes :
la violence est dans son milieu et le contrôle de la norme
religieuse est aisé parmi des jeunes disponibles à accepter ce type de
rédemption spirituelle, tout en continuant à cultiver leur goût de la
dissimulation, la « taqîya ».
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Mes petits enfants me dispensent de présence trop assidue devant mon blog pour une semaine.
Reprise des articles le lundi 24 février.
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