Il a fallu que j’aille à Lyon pour découvrir une
troupe basée à Grenoble comme son nom ne l’indique pas. Dans la cadre
magnifique du TNG (Théâtre nouvelle génération), un théâtre qui ressemble à un
théâtre, j’ai beaucoup apprécié leur spectacle qui renverserait volontiers la
proposition destinant, jadis, des mièvreries aux enfants; ces 50
minutes bien adaptées à des petits, peuvent ravir aussi les adultes.
Nombre d'offres artistiques pour les grands sont
bien moins subtiles que celles que je viens de voir avec mes deux petits
enfants.
En jouant avec des feuilles sur le chemin du
Théâtre après avoir pris le métro jusqu’à la station Vaise, ils se sont mis
dans l’ambiance, puisque sur scène attendait une violoncelliste à côté d’un tas
de feuilles. Celui-ci va s’animer et rencontrer un tas de foin laineux
également surprenant, puis les danseurs vont s’emparer de cannes, de tiges, en
exploiter toutes les sonorités et les figures avec roseaux jaseurs et osiers
rusés. La poésie des créateurs part de l’univers des enfants et prolonge leur
imaginaire : les fibres qui tissent les paniers sont bien exploitées, sous
de belles lumières avec des inventions rigolotes et enjouées. Ces matériaux
primaires sont primordiaux, bruts, ils sont doux. Quel plaisir quand le respect
des gônes évite la démagogie sur un terrain où elle prospère, les fait grandir
sans les surplomber et ravit tous les âges. J’ai pensé, décidément ces
espagnols, ils sont justes, en souvenant d'« Intarsi » une autre
réussite…c’était des catalans, http://blog-de-guy.blogspot.com/2017/09/au-bonheur-des-momes-2017.html
et eux sont basés … quai de France. Vive l’Europe !
Euraoudzeweurld.
Merlot.
Trop vieux pour aller dans la fosse, il a fallu un concert
« Bambino » pour me rendre à la « Belle électrique », accompagner de jeunes enfants.
La promesse est tenue d’un voyage en musique autour de la terre, du Liechtenstein au Bangladesh en passant par la Chine, le Mexique, l’Arctique, éprouvant le vent et arpentant la savane, rencontrant même un dictateur…
La promesse est tenue d’un voyage en musique autour de la terre, du Liechtenstein au Bangladesh en passant par la Chine, le Mexique, l’Arctique, éprouvant le vent et arpentant la savane, rencontrant même un dictateur…
Se voulant comique, la prestation des trois
musiciens se situe loin du loufoque Bobby Lapointe, subtil et original dont
l’influence est pourtant très visible. Ces 50 minutes sont musicalement variées
et bien exécutées, mais les liaisons entre les chansonsqui accumulent les clichés sont laborieuses avec
les sempiternelles caricatures de l’école :
la maîtresse disgracieuse-qui-n’aime-pas- les-enfants et le bon élève insupportable qui veut être le chef, sauf que celui qui le malmène est bien plus autoritaire : toute ressemblance… En voyant ces deux spectacles à une semaine d’intervalle, cette production française m’a parue encore plus déclamatoire et démagogique. Un spectacle engagé pour des adultes aussi lourd soit-il, ne me gène pas, comptant sur l’expérience, le sens critique du public ; vis à vis des enfants, je suis mal à l’aise comme lorsqu’ils utilisés comme porteurs de pancartes dans les manifs.
la maîtresse disgracieuse-qui-n’aime-pas- les-enfants et le bon élève insupportable qui veut être le chef, sauf que celui qui le malmène est bien plus autoritaire : toute ressemblance… En voyant ces deux spectacles à une semaine d’intervalle, cette production française m’a parue encore plus déclamatoire et démagogique. Un spectacle engagé pour des adultes aussi lourd soit-il, ne me gène pas, comptant sur l’expérience, le sens critique du public ; vis à vis des enfants, je suis mal à l’aise comme lorsqu’ils utilisés comme porteurs de pancartes dans les manifs.