jeudi 15 novembre 2018

Expositions de novembre.

Jusqu’au 18 novembre à Rives de 14h à 18h tous les jours, est installée la 7° biennale de l’art partagé . La diversité permise par la présence de 64 artistes est revigorante même si beaucoup de figures humaines représentées ici sont en guerre, dans des recherches souvent douloureuses.
La virtuosité, le soin apporté aux travaux nous consolent de bien des propositions vaines de l’art contemporain. Il s’agit plutôt d’art brut : dessins, sculptures, gravures, céramiques, tissus ont de la place pour être présentés dans le bâtiment François Mitterrand au parc de l’Orgère.
C’est toujours contrariant  de ne pas être autorisé à prendre des photos, mais vous pourrez vous faire une idée sur le site d’Oeil Art  https://oeilart.com/art-partage-2018-rives.
Ce petit détour au-delà de la Porte de France nécessitera la combustion de quelques litres de Diesel, mais surprendra davantage que le mois de la photo qui se tient  à l’ancien Musée de peinture  Place Verdun à Grenoble.
Les portraits de famille de Viktoria Sorochinski sont vivants et les regards échangés par ceux qui ont pris la pose sont expressifs. Les prisonniers italiens dont la série évite le misérabilisme sont dignes. La vidéo d’une foule où se mêlent images fixes et mouvantes est troublante. Mais il n’y a guère de surprises
« Cette installation cherche à introduire la dimension temporelle dans l’image photographique » le temps n’est-il pas l’essence même de la photographie ?
« Elle suggère une forme d’écriture … comme si une nouvelle langue voulait raconter les milles façons d’habiter le monde ». Les mots d’accompagnement peuvent parfois paraître démesurés.
A la galerie « L’art et la raison » rue Bayard, jusqu’au 10 novembre, Claude Blanc-Brude,  renouvelle complètement sa façon de travailler. 
Je préférais ses rondeurs et sur le thème des rapaces, il introduit une géométrie qui peut laisser penser parfois aux tableaux à fils qui envahirent les écoles dans les années 70.
Il gratte et multiplie les lignes explorant les  mystères du vol.
Ces faisceaux de traits suspendent-ils celui du temps qu’il affronte en jouvenceau ?
La créativité se moque de l’ennui et des pontifiants, elle donne des airs d’éternels printemps à nos temps incertains.

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