Fictifs : le mot dit des semaines passées avec quelques
emplois fantômes, occulte toute réflexion concernant tant d’autres emplois
perdus, à inventer, à partager.
« Dieu a créé
trois ennemis à cause de nos péchés : la souris dans nos maisons, le renard
dans la montagne et le curé dans notre village. » Proverbe espagnol.
Ah ! On retrouve la droite comme on l’aime: malhonnête, faux
cul et agressive, sans égal à ce niveau.
Faute de pouvoir présenter un Sarko en plan B, Fillon fait
du Sarko.
Sans insister, tellement c’est évident, sur sa difficulté à
appeler les français à la frugalité quand il s’est tellement gavé, qu’il ne
s’en rendait même plus compte.
Comment peut-il en appeler à l’autorité, lui qui la sape du matin
au soir ?
Comment un ado aujourd’hui pris la main dans le sac, ne
peut-il incriminer celui qui vient de le prendre en défaut ? Et de dire « y a pas que
moi ! » Ses parents viendront à son secours pour dénoncer
l’institution éducative comme ceux squattant l’armoire à modèles, remettent en
cause les médias ou la justice quand leurs turpitudes sont mises à jour, que
leurs paroles sont rappelées !
DSK a retiré ses billes et Cahuzac qui nous a fait tant de
mal ne sévit plus, Balkany…
L’évitement est devenu une stratégie fatale dans les
conversations, à gauche comme à
droite : quand est abordée la question de l’insécurité, de l’E.I., ça file
vers le chômage avec eu bout de course : Trump, tellement facile que même sur
l’autre versant on ne s’attardera pas sur lui, mais on glissera de chômage à
insécurité à l’Islam.
Tout le monde s’accorde à dire que le « n’importe
quoi » a gagné aux Etats-Unis,
est ce que cela autorise d’espérer que personne n’ait vu qu’ici le roi était nu
aussi ?
L’aveuglement, le déni de la réalité ne sont pas fatals,
non ?
« Hamon, ce
n’est pas sérieux, Macron, ce n’est pas solide, et Fillon ne peut plus faire
campagne » : c’est de Hollande, en chroniqueur pertinent, qui
pourrait bien prendre la place d’éditorialistes qui eux ont laissé la place aux
humoristes, mais où sont les politiques ?
« Qui ne nourrit
pas le chat nourrit le rat »
Qui croire à gauche, quand un Vals dont on ne pouvait pas
dire qu’il n’était pas droit dans ses bottes renie la 49-3 ? Heureusement,
ça ne lui a rien rapporté, sinon pour ceux qui s’obstinent à suivre l’actualité
politique la confirmation que les convictions sont vouées à être éphémères.
Les positions tenues contre tous les vents, finalement
c’était pour du jeu. Et zap !
La primaire a tué les partis, les soces courent après Hamon
et les républicains ne peuvent répudier Fillon : allez collez
jeunesse !
La contrition n’est pas un passage obligé depuis que des
divans ont été aménagés dans les confessionnaux, mais un peu d’humilité et des
analyses de nos défaites seraient bienvenues pour supplanter nos désarrois.
Ceux qui font profession d’indignés préfèrent le
vrombissement des mots aux complexités du pouvoir et finalement Macron à qui il
est reproché de ne pas avoir de programme ne risque au moins pas de le trahir.
Où tomber? D’un côté ceux qui estiment que le pouvoir est pour eux depuis
Clovis, jouissant de leur noir cynisme, et de l’autre, les légers au rose cœur,
qui ne veulent pas des responsabilités car des compromis sont nécessaires.
« Insoumis » ou « frondeur » ont de belles couleurs dans l’opposition, puis comme « l’encre des billets doux pâlit » et ils ne peuvent se voir en président. Ces postures adolescentes fatiguent.
« Insoumis » ou « frondeur » ont de belles couleurs dans l’opposition, puis comme « l’encre des billets doux pâlit » et ils ne peuvent se voir en président. Ces postures adolescentes fatiguent.
……………….
Dessin du « Canard » dessous et ci dessus de
Plantu dans « Le Monde »