La rencontre en un lieu bien connu des touristes d’une jeune auteure
pas vraiment inconnue, la fille de Renaud, a entraîné mon choix, parmi une
profusion de publications.
Et je suis passé de l’agacement à l’indulgence envers cette jeune fille gâtée
de 22 ans, à qui un séjour au Vietnam est payé pour soigner son ennui.
Elle va rencontrer une enfant de la minorité Hmong qui va
lui permettre de grandir, un peu.
La métaphore des oiseaux dont des marchands des rues ouvrent
la porte de la cage contre une somme d’argent situe bien le trajet de l’ingénue
tellement fière de libérer ces symboles volants qui reviennent auprès de leur
propriétaire une fois que le badaud est parti : elle le sait désormais.
Si un trait parfois aussi maladroit aurait empêché une
anonyme d’accéder à la bonne place chez les libraires, c’est que les réseaux
ont visiblement fonctionné pour « la pauvre petite fille de riche ».
Cependant la
sincérité de l’auteur est émouvante pour secouer le poids de sa famille trop et
mal aimante et livrer le récit d'une rencontre improbable qui traverse le temps grâce à une fidélité
respectable.
« Alors j'ai
décidé d'aller voir ailleurs si j'y étais».
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