La nostalgie peut durer : voilà cinq ans déjà que la
revue de 175 pages passe notre passé en revue, et je me régale à chaque
livraison.
Cette fois c’est Deneuve, l’icône accessible, qui est
interrogée et révisée à travers sa filmographie, voire ses films interrompus,
ses hommes, Moix en chroniqueur de « je vous aime » et Rappeneau en
témoin, un dictionnaire de « Anarchiste » à « Zig –Zig ».
« Plus on est
amoureux de l’artiste, meilleur est le film »
Parmi les objets qui marquèrent nos années glorieuses :
un top 15 des machines à écrire au cinéma poursuit la veine des points de vue originaux
de la publication, ainsi que l‘article bien troussé concernant les « pattes
d’éléphant » et leur tyrannie entre 70 et 78.
Nous voilà renseignés au sujet de ces pantalons apparus
dans les surplus de la marine américaine qui avait adopté des formes anciennes
quand les matelots devaient remonter prestement le bas de leur
« bénard » comme le dit l’argot, du nom d’un tailleur parisien prisé
par les marlous.
Comment Antoine, si, le chanteur, n’avait pas eu droit à sa vingtaine de
pages ! Réparé.
Hommage est rendu au mythique chevelu ainsi qu’à Bud Spencer
et Marcel Amont.
Si les courbes de l’AMC Pacer me laissent de glace, c’était
une voiture, une évocation de l’émission
de Bernard Rapp, « L’assiette anglaise » m’a parue bienvenue et la
liste illustrée des actrices françaises qui ont fait carrière à Hollywood, appétissante
: Dany Saval, Leslie Caron, Mijanou Bardot…
Et j’aime toujours
autant la rubrique des vacheries :
« Iniesta joue
comme un ex-pro de 40 ans dans une équipe de division d’honneur » Guy
Roux
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