Plumes :
Aux Etats Unis, l’apprentissage de l’écriture sera optionnel
dans la moitié des états.
Peut-on apprendre à lire sans écrire ? Dans quel état
vont être nos enfants ?
On s’amusera avec les mots : corps d’écriture et
écriture des corps, on ouvrira des ateliers de calligraphie pour oublier que
dans la patience d’un apprentissage, la courbe venue d’un crayon tenu entre ses
doigts pouvait épouser une pensée plus humainement qu’un Tweet.
On n’enseigne plus le dessin depuis longtemps, quelle sera
la signature de chaque personnalité dans un monde policé par défaut ? Une
croix.
Oiseaux et autres
bestiaux:
Après les « pigeons », patrons
contre des réformes fiscales, qui effrayèrent quelque poule mouillée,
les « dindons », collectif d’enseignants, on s’est fait jouer à la grosse caisse:
« tiens voilà du bourrin ».
Quand les Spanghero étaient deuxième ligne et pas en
première ligne, un steak de cheval était un luxe et il me semble que les vaches
à l’équarrissage étaient données aux truites.
Avant que les étables soient sur tapis roulants, en début de
chaine, le minerai s’extrayait de la mine. Ce mot « minerai » appliqué à la bidoche,
que l’on vient d’apprendre ces jours, signe un basculement du sens des choses.
Du temps où dans les fermes ont donnait un prénom aux
vaches, je me souviens de
« La Marquise » comme celle à qui appartenait l’usine de soierie voisine; il y eut le baudet appelé « Roméo » et la jument percheronne qui s’appelait « Juliette ».
« La Marquise » comme celle à qui appartenait l’usine de soierie voisine; il y eut le baudet appelé « Roméo » et la jument percheronne qui s’appelait « Juliette ».
A Pâques un bœuf était exposé sur la place, les éleveurs
étaient fiers de leurs bêtes, de leur travail.
Vautours :
Lu récemment : Les 400 américains les plus riches
détiennent deux fois le produit intérieur brut de 1,2 milliard
d’Indiens. Oui j’ai relu : 400 = 1 200 000 000.
…………….
Dans Charlie Hebdo de cette semaine :