vendredi 31 décembre 2010
Les meilleurs voeux de Nicolas Sarkozy 2011
Vu sur Rue 89, c'est une réalisation du Parti Communiste français.
Lutte contre les discriminations, la république est-elle encore crédible ?

Pourtant à la table, ce n’est pas un hasard, sur le sujet, deux femmes, et c’est rare (15 femmes pour 102 hommes intervenants au forum de libé) : Najat Vallaud-Belkacem, adjointe au maire de Lyon, et Jeannette Bougrab, alors présidente de la Halde.
J’aggrave mon cas, camarades féministes, en voyant l’une en charmant renard des sables et l’autre en lionne voire en lion mais n’a-t-elle pas dit elle même qu’elle se battrait « comme une tigresse » ; reste que je n’avais pas décrit Minc en fouine !
La Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité) est en sursis, sa présidente, en apparence déterminée, s’aplatit devant le président siphon du FN; elle s’est surtout fait remarquer par un management déplorable de son institution où elle vient d’entrer en commençant par augmenter ses indemnités, par contre son silence sur les roms a été retentissant. Bougrab, dont j’avais apprécié pourtant la détermination à donner raison à la crèche associative qui voulait se séparer d’une employée voilée : « il n’y a pas de raison que la laïcité soit moins bien protégée que la liberté religieuse», refusait toute étiquette politique au moment du débat, elle est depuis au gouvernement ; quand les lions vont boire.
Elle peut bien écrire : « la République n’a pas seulement à être crédible dans la lutte contre les discriminations. Elle se doit de faire sans relâche la preuve de son efficacité. » Nos regards s’attardent au plafond de la belle salle de l’Hôtel de ville.
Je suis plus enclin à croire l’adjointe à Gégé (Colomb), Vallaud Belkacem, quand elle pointe le recul des valeurs de la République, le manque de perspectives. Quant à « renouer avec les idéaux d’une République laïque, sociale, émancipatrice, égalitaire et progressiste », à c’t’heure où les résistants pour ne pas tout perdre en prennent plein les dents, ça fait beaucoup et loin.
….
D’après une brève du « Canard » de Noël : Dans une filiale d’Alcatel la direction a refusé de verser une prime à ses salariés en CDD. Les salariés en CDI, ont décidé de reverser la prime à laquelle ils avaient droit à leurs copains précaires.
Et le dessin du même palmipède :

jeudi 30 décembre 2010
Afrique(s). Raymond Depardon

Il trimballe son identité de paysan de Saône et Loire depuis le Cap jusqu’à Marseille avec de nouvelles photos et un texte inédit sur les traces d’un film « L’Afrique, comment ça va avec la douleur ? » qui avait été une source de divergence familiale, historique.
Les sourires éclatants et les lits de souffrance, les foules génocidaires et les amoureux d’Alexandrie, la violence et l’élégance.
« Les maladies sont : la dysenterie, les diarrhées sanglantes, les amibes, la bilharziose, l’onchocercose (cécité des rivières), la maladie du sommeil, la leishmaniose, la tuberculose, la lèpre, la gale, la méningite, la rougeole et le paludisme. »
Je le suis pas à pas avec cette édition chez le Point Seuil dans cette Afrique ( Tchad, Angola, Ethiopie, Egypte, Mozambique… ) tragique et pudique.
mercredi 29 décembre 2010
New York, I love you.

mardi 28 décembre 2010
Les Bidochons internautes.

Et nous sommes comme eux, à essayer de suivre le voisin qui explique en expert, à faire lire les notices par sa compagne, et à s’adonner à des jeux de mots calamiteux autour de la hot Line. Quitte à poser le débat du virtuel et du lourdement réel, les spams viennent s’inviter sur le canapé et c’est une bonne idée. Comme la morale de l’histoire : Raymonde, que Robert avait prise de haut, se débrouille finalement au mieux pour s’acheter une robe à pois après avoir utilisé le comparateur de prix. Malgré cette mise au goût du jour, ces personnages patrimoniaux d’une France au béret disparu, vieillissent, avec un trait avachi, des cases grises et un humour quand même bien conventionnel. Vite lu.
lundi 27 décembre 2010
Tamara Drewe. Stephen Frears.

dimanche 26 décembre 2010
Suivront mille ans de bonheur. Preljocaj.

Cette équipe va accroitre la réputation du chorégraphe dont la notoriété devient bien sûr inversement proportionnelle à l’estime que lui vouent les critiques spécialisés.
Je ne me suis pas attaché à des références du livre de l’Apocalypse que je ne connais pas, mais mon regard de néophyte a été capturé par les mouvements : l’harmonie est au rendez-vous de chaque seconde du spectacle, même quand les gestes ne sont pas les mêmes.
On redemande ce bruit et cette fureur sous ces beaux éclairages où une goutte de lumière scintille sur un plateau argenté, où des chaines tombant des cintres vous font bondir avant que les danseurs s’en emparent pour un des moments les plus forts. Les corps emballés dans du plastique sont beaux, et chaud le duo amoureux. Et je ne rechigne pas à la symbolique des livres qui obturent les bouches : autant ils sont émancipateurs en ribambelle autant « Le » livre oppresse au singulier. Les danseurs se jouent des parois, et il n’y a pas que les angelots qui peuvent décoller, nous élever au dessus des trottoirs verglacés. Les groupes se fondent dans de puissantes allégories et deux agneaux aux pattes frêles arrivent sur le plateau après une esthétique lessive des drapeaux. Un ami m’a appris que le pouvoir russe n’avait pas souhaité que leur drapeau figurât parmi les tissus bien rincés.
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