Des critiques trop flatteuses ajoutent parfois à la
déception lorsque pendant une heure et demie le graphisme tant vanté parait bien plus banal que celui du moindre Disney.
Le parti pris d’échapper à l’anthropomorphisme m’a semblé la
seule originalité de ce film sans parole dont le scénario tient dans une
phrase.
Un serpentaire, un chat, un chien, un capibara (castor sans
queue), un lémurien, se retrouvent sur un bateau emporté par les flots.
Des voisins ont pu s’endormir sans que cette absence nuise à
leur compréhension : une vague destructrice ininterrompue avait effleuré
quelque cité abandonnée, des îles, des mangroves, au pied de vertigineuses
falaises herbeuses. Vous pouvez fermer à nouveau les yeux.
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