Trente ans après le succès mondial du Roi Lion en 2D, ce
film constitue le « préquel » ou l’ « antésuite » de
la production de 2019 tournée elle aussi en images de synthèse « photoréalistes »
dites aussi en « live action ».
Les subtilités de la technique ont beau sembler difficiles à
concevoir, le résultat n’en est que plus magique. Les images somptueuses, dans
des paysages grandioses, conviennent parfaitement pour ce récit sauvage, dont le rythme haletant n’atteint pas la frénésie d’autres films d’animation qui souvent
m’essoufflent.
Le parcours initiatique du père de Simba avant de devenir
roi, a la force d’un destin jalonné d'épreuves initiatiques pour accéder au
pouvoir avec son lot de sacrifices, de trahisons, sans oublier l’espérance nécessaire
en un pays de rêve.
Un suricate et un phacochère auditeurs avec la petite lionne
du mandrill conteur, ainsi qu’un calao, apportent une touche de fantaisie dans
cette savane où les fauves même les plus farouches ont abandonné le régime
carné.
L’éloignement d’un petit de sa famille, les rapports à la
filiation parlent aux enfants sans les clins d’œil habituels en direction des
accompagnateurs. Je n’avais pas toutes les références de ce riche univers
familier des deux garçons que j’escortais, mais j’ai aussi apprécié ce
spectacle familial.
Lors de ce récit d’aventures d’animaux de moins en moins
anthropomorphes, je repensais au déplacement de populations du Soudan
abandonnant une zone sahélienne devenue invivable, mais une fois installés dans
une zone plus hospitalière, ils durent combattre contre d’autres exilés.
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