mercredi 17 septembre 2025

Défilé de la Biennale de la danse 2025.

Pour sa 15e édition le défilé revient à ses origines.
 
En 1996, la première édition lyonnaise s’inspirait du Brésil,
cette année le centre chorégraphique de Rio a entrainé dans ses rythmes les spectateurs qui venaient d’applaudir la parade. 
Direction Place Bellecour où Mehdi Kerckouche, chorégraphe en cours, présentait un extrait de sa création électro qui figurera parmi 40 spectacles de danse prévus jusqu’au 28 septembre dans « la capitale des Gaules » comme on ne dit plus en 2025.
Dans le domaine des convenances langagières, je suggèrerais volontiers à l’inclusive rédactrice du dépliant proposé aux nombreux spectateurs que le mot « danseur.euses » pourrait gagner en poésie en devenant « danseureuse » voire « danse heureuse » puisque ce fut le cas pour les 3000 personnes souriantes, énergiques, impliquées, que nous avons applaudies. 
Les mots « résistance », « désobéissance », « esprit canaille » et  autre « jeunesse furieuse » sont de mise dans les intitulés.
Mais comme beaucoup de productions artistiques contemporaines, bien des propositions s’adossent au passé. A l’instar des boutiques de seconde main, le thème « danses recyclées » reliait les neuf groupes rassemblant 3000 personnes venues des quatre coins de l’Auvergne Rhône Alpes.
Des rythmes berbères amplifiés d’électro ont ouvert la fête avec élégance.
Alors que le groupe auvergnat suivant était aussi hétéroclite que sa chorégraphie déconstruite.
La « feria andalous » hip hopait du flamenco,
avant que les savoyards évoquent des fêtes catalanes nimbées de bleu.
Notre groupe préféré fut celui de l’Isère : le plus cohérent, avec ses musiques vivantes à forte connotation africaine voire brésiliennes, son char en forme de djembé, des costumes originaux sans esbroufe sous la direction de la compagnie Malka.
 
https://blog-de-guy.blogspot.com/2017/02/boomerang-bouba-landrille-tchouda.html
Il fallait de la finesse pour reconnaître un hommage à West Side Story dans le groupe lyonnais,
alors que Villeurbanne évoquait le Pérou.
 Abdou N’Gom faisait fusionner dans un nerveux « Let’s Re-Jam » - je recopie le dépliant- « Swing et House, Hip-Hop et Lindy-Hop »
avant que Diego Dantas, le brésilien, clôture le défilé.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire