Un jeune homme s’extasie devant les panneaux publicitaires
apposés devant les chantiers de la ville nouvelle en construction, il va
devenir un animateur convaincu d’un de ces quartiers.
« Sur la
palissade qui en interdisait l’accès une fresque naïve représentait des gens
accoudés à une barrière qui, tournant le dos au vrai lac, regardaient des
voiliers rouges et bleus de comptine naviguer sur un fond bleu. »
Ce roman nous dépayse puisque seules quelques mesquineries
effleurent avant les dernières pages qui finissent bien.
C’est le temps des couleurs, des expérimentations
pédagogiques et architecturales, des fêtes antillaises ouvertes à tous.
Une
candide journaliste en devenir, lit à l’organisateur son projet de compte-rendu
où elle projette son « désir d’île ». Le guadeloupéen relativise la
joie de vivre de ce qui ne s’appelait pas encore une communauté, sans tomber
toutefois dans une peinture sombre du déracinement.
Les amours en devenir se vivent sans drame et la douceur et
la complicité entre femmes permet de surmonter l’épreuve d’un avortement.
A
propos de la pilule :
« - Moi, je crois
que ça rassure les mecs au fond, qu’on ait la trouille à chaque fois qu’on
baise, renchérit la grande brune.
- Pas tous, quand
même, lui répondit celle qui avait lancé la conversation. »
Ailleurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire