Les traces d’une grandeur enfuie de la demeure d’un
industriel disparu créent une ambiance particulière et ajoutent de la valeur
aux œuvres exposées jusqu’au 16 novembre 2025.
Parmi les sept artistes présentés lors de cette neuvième
exposition, j’ai retenu les dessins de Silène Audibert
fins, minutieux, amples, évoquant parfaitement le foisonnement des racines.Je n’ai pas saisi
toutes les intentions traitant de
traumas et de résilience d’Albane
Paillard-Brunet mais une de ses belles installations intrigue. Les corps tordus d’Émilie
d’Hauteville vont au delà d’une évocation d’Egon Schiele
dans des accrochages originaux.La poésie des photographies vibrantes de la modeste Joëlle Ogé est plus accessible
que l’évanescent onirisme de Marc Donikian.Les rubans de Rébecca
Plisson égaient l’intimité une salle de bains alors que dans un placard des
vêtements inquiètent.Je suis séduit par la diversité des approches intimes et intéressé par les façons d’investir les lieux mais reste peu réceptif à
certains textes accrochés qui ne semblent pas toujours faire confiance au
visiteur. L’émotion ne se commande pas : il faut parfois planter un pieu
dans le cœur alors que la chute d’un pétale aurait pu suffire à nous embuer
l’œil.
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