mercredi 24 septembre 2025

Fenêtres intérieures. Château de La Veyrie Bernin.

Les traces d’une grandeur enfuie de la demeure d’un industriel disparu créent une ambiance particulière et ajoutent de la valeur aux œuvres exposées jusqu’au 16 novembre 2025. 
Parmi les sept artistes présentés lors de cette neuvième exposition, j’ai retenu les dessins de Silène Audibert fins, minutieux, amples, évoquant parfaitement le foisonnement des racines.
Je n’ai pas saisi  toutes les intentions  traitant de traumas et de résilience d’Albane Paillard-Brunet mais une de ses belles installations intrigue. Les corps tordus d’Émilie d’Hauteville vont au delà d’une évocation d’Egon Schiele dans des accrochages originaux.
La poésie des photographies vibrantes de la modeste Joëlle Ogé est plus accessible 
que l’évanescent onirisme de Marc Donikian.
Les rubans de Rébecca Plisson égaient l’intimité une salle de bains alors que dans un placard des vêtements inquiètent.
Je suis séduit par la diversité des approches intimes et intéressé par les façons d’investir les lieux mais reste peu réceptif à certains textes accrochés qui ne semblent pas toujours faire confiance au visiteur.
L’émotion ne se commande pas : il faut parfois planter un pieu dans le cœur alors que la chute d’un pétale aurait pu suffire à nous embuer l’œil. 
   

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