jeudi 18 septembre 2025

Bordeaux # 1

De la place de la Bourse, nous longeons les quais de la douane, quai Richelieu

Nous prenons l’autoroute pour Bordeaux et pendant les 240 km, je me repais sur mon téléphone  d’ « Un si grand soleil » pendant que Guy conduit.
Vers 12 h nous atteignons les bords de la Garonne. Nous nous engouffrons dans l’immense parking couvert Jean Jaurès à l’étage – 6
et ressortons à pied par l’accès proche de l’Opéra, rue des chapeaux rouges.

Nous tombons vite sur la rue Sainte Catherine noire de monde, et déjeunons dans une rue adjacente (rue Saint Rémi) au « Big bistrot girondin » où nous optons pour le menu du jour : crevettes marinées, blé éclaté et crème de courgettes, un verre de Bordeaux (obligé !) et un café gourmand.

Ce n’est qu’ensuite que nous allons à l’Office du tourisme,
vers l’esplanade des Quinconces, et  que, renseignements pris nous retenons une visite guidée pour demain.
Pour aujourd’hui, nous flânons sans but précis dans cette ville que nous connaissons déjà un peu.

Nous continuons vers la porte de Bourgogne

jusqu’à la porte Cailhau, direction la place Bir-Hakem
et passons des quartiers chics aux quartiers plus populaires, sans véritablement de changement d’architecture, toujours en pierre mais avec des immeubles moins bien entretenus et davantage de petits commerces orientaux.
Nous assistons à l’arrestation d’un jeune par une escouade de policiers près de la poste où nous venions d’acheter des timbres.
Nous tirons jusqu’à la basilique Saint Michel dont la flèche  indépendante, érigée devant l’église  disparait sous les échafaudages pour des travaux de longue haleine (commencés en 2019). L'église de style gothique flamboyant aurait bien besoin d’un petit nettoyage.
A l’intérieur, la statue de saint Michel surplombant la chaire rend honneur à l’archange protecteur des lieux. Mais un autre saint, Saint Jacques est sujet lui aussi à dévotion, il se voit attribuer sa chapelle, en effet, l’église constitue une étape sur les chemins de Compostelle.
Comme dans d’autres endroits les œuvres d’art même dans les églises attirent la convoitise. Ici précisément, le vol de sculptures en albâtre dérobées et remplacées par des copies en plâtre par les escrocs ne fut découvert que bien après le larcin, lors d’une succession où l’on put en récupérer une partie.
Nous remarquons autrement une belle piéta en pierre du XVème
et les vitraux modernes aux couleurs flamboyantes.
Par extension, Saint Michel désigne aussi le nom de la paroisse, 
c’est-à-dire le nom du quartier. C’est  l’un des plus animés de Bordeaux.
Le passage couvert saint Michel, sur la place de la basilique  héberge un bar brocante mais fermé le lundi et mardi .. frustrant !
Alors nous  faisons demi- tour, revenons par les petites rues jusqu’à la porte Cailhau
puis gagnons le miroir d’eau aussi fréquenté que la rue Sainte Catherine et sur lequel pataugent, voire se roulent avec bonheur les enfants et les chiens.
Nous récupérons la voiture au – 6 du parking, il est temps d’aller à Pessac prendre possession du Airbnb. L’itinéraire  nous balade dans de nouveaux quartiers en construction aux routes pas toujours reconnues par le GPS mais nous parvenons sans énervement à destination. 
Nous emménageons dans une petite maison à côté de celle des proprios, une sorte de garage indépendant bien rénové. Cependant, au niveau de la chambre, il nous faut monter un escalier étroit et très raide qui démarre pratiquement dans la baie vitrée et aboutit sous les toits dans une mezzanine où il est impossible de se tenir debout ; les bagages resteront en bas. Eh oui, on se fait vieux…
Nous achetons de quoi diner ce soir au carrefour de Pessac et soirée sans TV 
(il n’y en a pas).

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