De la place de la Bourse, nous longeons
les quais de la douane, quai Richelieu
Nous prenons l’autoroute pour
Bordeaux et pendant les 240
km, je me repais sur mon téléphone d’ « Un si grand soleil »
pendant que Guy conduit.
Vers 12 h nous atteignons les
bords de la Garonne. Nous nous engouffrons dans l’immense parking couvert Jean
Jaurès à l’étage – 6 et ressortons à pied par l’accès proche de l’Opéra, rue
des chapeaux rouges.
Nous tombons vite sur la rue Sainte Catherine noire de
monde, et déjeunons dans une rue adjacente (rue Saint Rémi) au « Big
bistrot girondin » où nous optons pour le menu du jour : crevettes
marinées, blé éclaté et crème de courgettes, un verre de Bordeaux
(obligé !) et un café gourmand.Ce n’est qu’ensuite que nous
allons à l’Office du tourisme, vers l’esplanade des Quinconces, et que, renseignements pris nous retenons une
visite guidée pour demain.
Pour aujourd’hui, nous flânons
sans but précis dans cette ville que nous connaissons déjà un peu.
Nous continuons vers la porte de Bourgogne,
jusqu’à la porte Cailhau, direction la place Bir-Hakem et passons des quartiers chics aux quartiers plus populaires, sans véritablement de changement d’architecture, toujours en pierre mais avec des immeubles moins bien entretenus et davantage de petits commerces orientaux. Nous assistons à l’arrestation d’un jeune par une escouade de policiers près de la poste où nous venions d’acheter des timbres. Nous tirons jusqu’à la basilique Saint Michel dont la flèche indépendante, érigée devant l’église disparait sous les échafaudages pour des travaux de longue haleine (commencés en 2019). L'église de style gothique flamboyant aurait bien besoin d’un petit nettoyage. A l’intérieur, la statue de
saint Michel surplombant la chaire rend honneur à l’archange protecteur des
lieux. Mais un autre saint, Saint Jacques est sujet lui aussi à dévotion, il se
voit attribuer sa chapelle, en effet, l’église constitue une étape sur les
chemins de Compostelle. Comme dans d’autres endroits les œuvres d’art même dans
les églises attirent la convoitise. Ici précisément, le vol de sculptures en albâtre dérobées et
remplacées par des copies en plâtre par les escrocs ne fut découvert que bien
après le larcin, lors d’une succession où l’on put en récupérer une partie.
Nous remarquons autrement une belle piéta en pierre du XVème et les
vitraux modernes aux couleurs flamboyantes.
Par extension, Saint Michel
désigne aussi le nom de la paroisse,
c’est-à-dire le nom du quartier.
C’est l’un des plus animés de Bordeaux.
Le passage couvert saint Michel, sur la place de la basilique héberge un bar brocante mais fermé le lundi
et mardi .. frustrant ! Alors nous
faisons demi- tour, revenons par les
petites rues jusqu’à la porte Cailhau puis gagnons le miroir d’eau aussi
fréquenté que la rue Sainte Catherine et sur lequel pataugent, voire se roulent
avec bonheur les enfants et les chiens.Nous récupérons la voiture au – 6
du parking, il est temps d’aller à Pessac prendre possession du Airbnb. L’itinéraire nous balade dans de nouveaux quartiers en
construction aux routes pas toujours reconnues par le GPS mais nous parvenons
sans énervement à destination.
Nous emménageons dans une petite maison à côté
de celle des proprios, une sorte de garage indépendant bien rénové. Cependant, au
niveau de la chambre, il nous faut monter un escalier étroit et très raide qui
démarre pratiquement dans la baie vitrée et aboutit sous les toits dans une
mezzanine où il est impossible de se tenir debout ; les bagages resteront
en bas. Eh oui, on se fait vieux…
Nous achetons de quoi diner ce
soir au carrefour de Pessac et soirée sans TV
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