« Date de naissance ?
Le jour de mon anniversaire ! »
Quant à moi, mon goût de l’humour au second degré a été mis
à l’épreuve.
Si je sais distinguer Didier Deschamps et Marcel Duchamp, j'évite de jouer au « transfuge de classe », genre déjà
abondamment mis en scène. Je n’arrive
pas à demeurer impassible face à l’extension du domaine de la bêtise en classe
populaire.
Sur les routes anglaises toute la famille accompagne un jeune prodige footballeur au centre de formation d’Arsenal, en évitant de justesse les autres véhicules:
« Moi, je suis
Français, je roule à droite »
Les Deschiens tant loués me mettaient mal à l’aise. De la
même façon, les sottises d’une tribu ch’ti , représentant toutes les générations en
leur cinquième apparition, réveillent un inconfort qui n’avait pas besoin de
telles caricatures pour réapparaitre.
Quand quelques rires m'échappent, je me retrouve comme ces personnages de Bretécher se
montrant dédaigneux après un film qui les avait fait s’esclaffer tout du
long.
Je n’avais pas commandé de frites, mais j’en ai pioché quelques
unes dans le cornet de mes voisines.
Ah.... tu abordes le nerf de la guerre, là...
RépondreSupprimerJe ne sais pas quoi penser de tout ça, mais, je crois que ce phénomène s'appelle le rouleau compresseur de la démocratie, quand elle écrase avec ses très gros sabots ce qu'il y a en l'Homme qui aspire à l'excellence, le meilleur, entendons-nous "ton ariston", "le meilleur".
Qu'est-ce qui est plus affligeant, les classes DITES POPULAIRES qui s'offrent LE LUXE de voir le monde comme une vaste caricature, en chouinant sans faire de l'effort, et sans idéal pour motiver l'effort, ou les classes.. qui ne se pensent pas du tout "populaires" qui jouent à singer les classes dites populaires de peur d'avoir un cheveu qui dépasse et se faire traiter d'horrible "élitiste" ?
J'ai commencé le livre de Jacqueline de Romilly sur Alcibiade, et je pense qu'il y aura matière à réfléchir sur ces problèmes... démocratiques dedans.
Bon, Guy, moi, je te pardonne. Je n'irai pas voir le film, mais tu as été traîné, et moi, je n'ai personne pour me traîner, ouff...