Quatre excellents acteurs
évoquent Gérard Depardieu, Bertrand Blier, Miou Miou, Jeanne Moreau, Romain
Bouteille, Coluche, qui ont rencontré l’acteur Patrick Dewaere au cours de sa
courte vie.
Leur installation devant
des tables de maquillage est complètement justifiée, comme tous les dispositifs
de changements de décor qui apparaissent parfois comme empruntés dans d’autres
propositions ne suscitant pas autant d’émotions.
Le texte de Marion
Aubert va au-delà du biopic pour revenir sur l’éternel sujet de la distance de
l’acteur à ses rôles, bien que le titre semble incriminer un système où la
notoriété peut être destructrice.
Pourtant le milieu
était familier à l’enfant acteur, nommé Patrick Bourdeaux, dont celle
qui joue le rôle de sa mère, introduit d’une façon déchirante le récit d’un
destin allant de ruptures en explosions, jusqu’au suicide.
Toute une époque nous revient pendant une heure cinquante, évitant
de tomber dans l’anecdote ou la leçon rétrospective, quand sont convoquées sans
complexe les sulfureuses « Valseuses »
de Bertrand Blier, « La Meilleure
façon de marcher » de Claude Miller ou « Série noire » d’Alain Corneau.
Les fragilités, les excès du personnage pour une fois
principal, donnent de l’intensité à la pièce.
Nos prudences habituelles
privilégiant les productions patrimoniales ou les dialogues tchekhoviens en
sont contredites.
Cela a l'air intéressant, MAIS... je continue à patienter pour qu'on me RENDE le théâtre sur la scène, en sortant des coulisses, où nous avons installé la caméra depuis si longtemps maintenant, dans notre désir panopticon de TOUT VOIR (DERRIERE), de braquer les projecteurs sur ce qui est derrière la scène. Notre désir de braquer ces projecteurs dans la visée aventurière de déterrer nos derniers trésors ? mais qui fait rouleau compresseur sur l'intime, et l'intimité. Mais je n'ai pas vu ce spectacle, et je ne peux pas en faire une critique avertie...
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