Né dans les années 70, le hip hop arrive encore à me
paraître nouveau et ses figures m’époustouflent surtout quand elles se
coordonnent parfaitement avec sept excellents danseurs.
Mais malgré quelques séquences magnifiques, intenses, le scénariste a retenu seulement le burlesque d’un clown triste évoquant
le Bip du mime Marceau, plutôt que des ambitions circassiennes acrobatiques.
« J’ai toujours voulu être un oiseau » figure
dans la note d’intention, mais sur la piste d’envol on en a vu d’autres,
tellement plus grandioses, bien que quelques séquences remarquables depuis le
sol, terrain privilégié des danseurs, soient émouvantes.
Des enfants rient et certains ont été sensibles à la poésie
mélancolique du personnage solitaire qui se prend et reprend des baffes avec
son bouquet de fleurs de la part de femmes abordées bien maladroitement, sans
réplique possible, sinon malaise.
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