Dès qu‘il s’agit d’Italie mon esprit critique se fendille,
alors je suis sorti content du seul en scène auquel je venais d’assister.
Cependant, homme influençable, j’ai dû bien vite me ranger
aux raisons de ma comparse qui a trouvé
le comédien à la voix agréable trop emphatique pour des propos assez dispersés.
J’avais
apprécié l’aveu de modestie du dispositif et les questionnements autour de la
création théâtrale entre souvenirs intimes et documentaire.
L’évocation de la
Mafia ou de la Ndraghetta calabraise relèvent essentiellement de la conférence
gesticulée avec tableau noir, rétroprojecteur et plaque chauffante pour cuire
les pâtes.
Le sujet de la représentation d’un phénomène dont le folklore a
fasciné le cinéma et la distance à la réalité sanglante de la Cosa Nostra
méritait le détour, pourtant il n’est qu’effleuré. Le racket ou « pizzo »
modèle une société au silence mortifère.
L’image titre de « La
truelle » reste cependant forte sans qu’il soit utile d’en divulguer le sens
puisqu’il s’agit du point essentiel de la soirée.
J'ai dit à quelqu'un dernièrement que les monologues, les one man shows, etc, etc, ce n'est pas du théâtre, et j'en ai assez marre de voir à quoi le théâtre est réduit par manque de tous les moyens maintenant.
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