Ma fidélité à Eicher n’est pas déroutée par les recherches
qu’il continue à nous faire partager
sous une forme qui respecte à la lettre la définition
d’ode :
« Poème lyrique
destiné à être accompagné de musique »
Les textes de Djian ne disparaissent pas sous les rythmes
entrainants, ils gagnent en punch.
Et il en faut pour sortir du confinement :
« Sans contact
Enfermés dans nos sacs
A moitié fous
Nous manquions de
tout »
Heureusement la musique est là, dans « Le plus léger au monde » :
« Ils
chantent : « nevermind the darkness
Baby, you will be save
by the rock’n’roll »
que même avec mon anglais, je comprends
mais pour « Lieblingsläbe »
une traduction n’aurait pas été du luxe.
« Ne me dites
pas non pt2 »
« Pour baiser
votre cou
J’ai écrit des
chansons »
Mais du coup, il se défend, dans un autre morceau :
« C’est pas moi
qui serre »« Autour de ton
cou ».
« Doux
dos » a beau bien sonner tel
« dadoux ronron » :
« Ne me dis pas
qu’on avance
Quand tout s’effondre
autour de nous »
« A nos cœurs
solitaires » ne se fait pas d’illusions,et même la sincérité semble vaine :
« Je te mentirai disant ».
La « Rêverie »
de l’autre est inaccessible :
«Tes yeux sont ouverts
Ta bouche est
fermée »
La poésie offre une « Eclaircie »:
« Je peux voir
les nuages
Qui filent vers
l’horizon
Cinglant au passage
Les murs de nos
prisons
Leurs cavaleries sont
fortes
Elles prennent leurs
positions »
Dans le désarroi :
« Où sont les clefs ? »
« Acceptons
l’histoire
Qui nous réunit
Si c’est quelque part
ça sera ici »
même si :
« Sens-tu venir « L’orage »
Les nuées dans le ciel » …
« Regarde ce
paysage
Sa beauté sa
laideur »
Je vois le monde comme ça.
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