lundi 16 mai 2022

I comete. Pascal Tagnati.

Les personnalités de jeunes corses revenus au village le temps d’un été s’exposent en longs  plans fixes et le montage décrit habilement un milieu où les destins loin d’être solaires, se révèlent plutôt d’une étrangeté qui en arrive à inquiéter.
Un jeune africain adopté est devenu plus Corse que les Corses alors que les jeunes filles sont loin d’adopter la couleur du deuil de leurs arrières-grands-mères. 
La douceur des plans d’eau est provisoire quand les émotions sexuelles soulignent les solitudes. Les nuits peuvent vibrer au son de la musique et virer en discussions vaines dans un cimetière avec une ridicule Dame Blanche sans originalité. 
Quelques traditions se perpétuent : violent silence et positions dominantes acquises infusent jusque chez les enfants dont l’âge sans pitié promet davantage d’exclusion que d’écoute de l’autre, surtout s’il s’exprime en français.

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