Les personnalités de jeunes corses revenus au village le
temps d’un été s’exposent en longs plans
fixes et le montage décrit habilement un milieu où les destins loin d’être
solaires, se révèlent plutôt d’une étrangeté qui en arrive à inquiéter.
Un jeune africain adopté est devenu plus Corse que les
Corses alors que les jeunes filles sont loin d’adopter la couleur du deuil de
leurs arrières-grands-mères.
La douceur des plans d’eau est provisoire quand
les émotions sexuelles soulignent les solitudes. Les nuits peuvent vibrer au
son de la musique et virer en discussions vaines dans un cimetière avec une ridicule
Dame Blanche sans originalité.
Quelques traditions se perpétuent : violent
silence et positions dominantes acquises infusent jusque chez les enfants dont l’âge
sans pitié promet davantage d’exclusion que d’écoute de l’autre, surtout s’il
s’exprime en français.
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