lundi 15 novembre 2021

French dispatch. Wes Anderson.

Tourné à Angoulême et en studio ce regard d’un américain sur la France des années dépassées est très BD avec des clins d’œil dans les coins pour chaque vignette soigneusement cadrée.
Amélie Poulain est de retour, tellement vitaminée qu’on éprouve parfois le besoin de revenir voir ce film de 103 minutes, de peur d’avoir oublié quelque détail poétique jubilatoire sous une voix off fluviatile et des sous titre se chevauchant. 
On ne s’ennuie pas un instant à Ennui-sur-Blasé parmi tant d’inventivité baroque, divertissante et nostalgique. 
Chapitré comme le journal  The French Dispatch, (La Dépêche française) nous passons d’une chronique fait divers aux pages artistiques et politiques pour terminer par un sketch policier qui n’oublie pas les cuisines puisqu’il s’agit à travers des clichés d’évoquer un amour de notre pays, réconfortant. Léger, décalé, nous pouvons nous interroger aussi sur le rôle des journalistes d’antan, la jeunesse et ses révoltes jouées comme aux échecs, les discours autour de l’art.
Quelques liens sur ce blog pour se souvenir d’autres productions de ce réalisateur: 
et d’une actrice Frances Louise McDormand 

1 commentaire:

  1. Ça donne envie. Et aussi de revoir "Amélie Poulain" que j'ai revu il n'y a pas longtemps...
    Merci.

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