Huitième album de la série et dernière bande dessinée de la
dessinatrice mais surtout dialoguiste hors pair disparue en 2010.
Il est question de la mort.« Elle a avalé son
extrait de naissance, elle a plié son parapluie, elle a pris perpète ».
- Vulgaire.
- « Elle s’est évaporée dans la musique des sphères, elle est devenue feue, elle est entrée dans le sein d’Allah ».
- Ça se la pète. Yaka dire « elle est partie » comme tout le monde.
- Allons-y. C’est dérisoire mais ça fait clean. C’est couture. »
- Vulgaire.
- « Elle s’est évaporée dans la musique des sphères, elle est devenue feue, elle est entrée dans le sein d’Allah ».
- Ça se la pète. Yaka dire « elle est partie » comme tout le monde.
- Allons-y. C’est dérisoire mais ça fait clean. C’est couture. »
Les femmes de quatre générations sont toujours aussi
ridicules et drôles dans leur tyrannique souci de coller à leur époque : l’arrière
grand-mère tague sa résidence, la grand-mère achète des chaussures en Tatou
stressé destinées à Agrippine qui est la seule excusable d’être autant victime
de la mode. La mère redécouvre son attachement à son mari au moment de leur
divorce.
Jean Million minable intermittent du spectacle, la bonne portugaise
qui se met aux façons de parler de ce milieu bobo sans perdre son accent et le
petit frère en recherche de son identité sexuelle, complètent un tableau
savoureux de nos ridicules contemporains.
Nous sommes désormais plus « Frustrés » que jamais
tant l’humour de cette féministe nous manque.
Délicieux... Merci. J'aime bien le dernier. Très juste.
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