mercredi 24 novembre 2021

Belfort.

Nous abandonnons La chapelle de Ronchamp 
à un autre groupe non prévu et partons pour Belfort la fortifiée, passage entre le Jura et les Vosges, à une vingtaine de km seulement.
Arrivés chez notre logeur, l’immeuble ne paie pas de mine ainsi que la montée d’escalier mais en haut des 5 étages, une fois les clés extraites grâce au code, nous pénétrons dans un joli petit studio sous les toits, propre et rénové. A peine nos bagages déposés, nous programmons le GPS pour nous rendre à pied au centre-ville. Il nous indique un raccourci à travers une petite colline dans la verdure et dans des passages souterrains, restes de fortification.
Malgré le manque de précision de la carte numérique puisqu’il n’y a que de vagues sentiers, nous parvenons à la citadelle, tombant presque nez çà nez avec le fameux lion que nous découvrons par le côté.
De là nous descendons vers la place aux armes à la cathédrale Saint Christophe et en priorité vers l’office du tourisme avant l’heure de fermeture.
Nous y obtenons de justesse les documents  sur la ville d’une jeune fille heureusement pour nous, retardée par ses bavardages téléphoniques. 
Pour les étudier tranquillement, nous nous attablons à un bar face à la cathédrale près 2 grands bacs carrés de sable pour les enfants, constituant une espèce de "Belfort plage". Le circuit de la ville nous conduit
- d’abord  place de la République où s’élève le monument des trois sièges de Bartholdi,
- puis vers le boulevard Carnot, parsemé d’anciennes photos plaquées sur de beaux immeubles, les représentant avec leur commerce d’origine souvent plus élégants que ceux qui les ont remplacés.
- Sur  l’autre rive de la rivière nommée « Savoureuse », Ernest Pignon Ernest a recouvert un mur aveugle d’une fresque. 
Il y figure 47 personnages germaniques ou latins, peints grandeur nature, que nous nous amusons à identifier. Freud, Beethoven, Robespierre, Voltaire, Simone Veil, Berlioz, Wagner, Dürer, Rimbaud,..  illustrent les 2 civilisations dans le désordre des époques et la variété des domaines de compétence.
- Nous revenons sur nos pas, traversons la passerelle des arts pour rejoindre la place de la révolution dotée d’une pyramide bleue « Klein » contemporaine de Pierre Baey,
- et terminons sur le parking de l’arsenal qui offre le meilleur point de vue sur  le lion en grès rose de Bartholdi, l’emblème de Belfort. 
Après avoir regardé quelques cartes de restau, à la recherche d’une petite salade légère et rafraichissante, nous optons pour un établissement Place aux armes, servis à l’intérieur  par manque de place en terrasse. On nous sert carrément 2 saladiers, remplis sans parcimonie d’aliments variés dont nous ne viendrons pas à bout et un verre de pinot noir d’Alsace. Le retour à pied, par la route cette fois-ci ne nous parait pas si long.
Au moment de nous  coucher, nous découvrons perplexes, un lit confortable mais sans drap ni housse de couette et nous nous contenterons d’une petite couverture en polaire.
 Au matin nous réglons ces petits désagréments pour lesquels nous apprécions qu’on nous crédite aussitôt de 20 € sur la location.
Avant de quitter Belfort, nous  faisons un détour par le marché couvert Frery. Il présente  pas mal de ressemblances avec les halles Sainte Claire de Grenoble. Dans le style Eiffel, ce bâtiment d’acier de verre et de briques expose  une élégante façade en 3 parties comme celle d’une cathédrale. Bien entretenu à l’extérieur, il subit actuellement une rénovation à l’intérieur fermé pour cette raison au public. 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire