Agréable voyage à Bali dans des teintes douces, avec
personnages sans aspérité ne rencontrant que des situations agréables.
Les leçons de sagesse adressées à un jeune parisien étourdi viendront d’un chauffeur
de taxi tout à fait bienvenu pour lui révéler un nouveau chemin à prendre dans
sa vie. Il a échappé au stage où s’agenouille sa petite amie en mal de gourou,
sa valise étant arrivée en retard à l’aéroport comme un symbole de ses
problèmes antérieurs.
Des éléments pour un développement personnel viennent aussi
bien d’histoires du Roi Arthur, des Egyptiens que du magicien d’Oz :
« Le magicien a
donné à chacun d'eux ce qu'il avait déjà. »
Cette
philosophie débitée en gentilles sentences m’évoque les banalités de Paolo
Coelho et semble bien mièvre derrière ses sourires factices, que n’a-t-elle un
peu de prise face aux gueulards péremptoires de nos samedis après midi ?
C'est qui, des fois, "les gueulards péremptoires de nos samedis après midi" ?...
RépondreSupprimerSi c'est ce que je pense, il y en a bien qui ne gueulent pas.
Moi, qui crois dur comme fer aux vertus de la politesse, et ne prône pas la violence, je ne sais pas si je suis forcément hostile à des gens qui gueulent... de temps en temps.
Sinon, on va s'enliser... dans la mélasse et la guimauve, non ? Si seulement ça nous rendait plus... heureux, ce serait une chose, mais je ne le crois pas. Et pas forcément plus responsables, non plus.
Vivre en société, c'est accepter les conflits, les tensions.
Ce que nous avons du mal à faire en ce moment, il me semble.
En parlant... pour moi, je crois parler pour une foule de personnes, là.
Je m'épargnerai la guimauve sous forme de gentille B.D.
En passant, je viens de lire un chapitre de "Notre Dame de Paris" que mon mari a épinglé pour moi sur la mort de l'architecture occidentale au profit de l'imprimerie. Dernier chapitre du livre cinq. Edifiant, on pourrait dire...
Les gilets jaunes avaient trouvé des formes renouvelées de contestation, devenu rituel le samedi de contestation avait perdu de son impact après avoir été empreint de violence. Les antivax, anti masques anti tout ont pris le créneau en même temps ils gonflaient leurs biscoteaux sur les réseaux sociaux, polluant tout débat sur quelque sujet que ce soit, l'insulte toujours au coin du clavier plus fréquente que la politesse.
RépondreSupprimerJe lis le livre de Jean-Claude Milner, "l'Universel en éclats", très instructif. Il est mince, mais très dense, et je ne suis pas sûre de (tout) comprendre. Milner essaie de cerner d'où vient notre passion de faire l'unité autour de quelque chose. L'unanime. Ça remonte à très loin.
RépondreSupprimerPour ma part, je ne peux pas dire que je suis "anti" tout. Il y a des valeurs que je défends. Comme la politesse, par exemple. Mais il me semble que la colonisation des écrans, et du numérique, en abrasant la différence de nos lieux, en bien gommant la distance entre "public" et "privé" fait des ravages dans la tête de... tout le monde ?
Merci de me remettre en mémoire Milner avec lequel je n'étais pas du tout d'accord du temps des certitudes pédagogiques et que j'ai souvent apprécié par la suite. Rien que le titre m'attire.
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