mercredi 13 octobre 2021

Chalons sur Saône #1

Départ de notre voyage de juillet 2021. Comme rien ne nous presse, sur de petites routes tranquilles, nous pouvons nous arrêter lorsque se présente un village pittoresque :
c’est le cas de SAINT-TRIVIERS-DE-COURTES composé de vieilles maisons à colombages mêlant bois et briques aux cheminées sarrasines; l'adjectif s'appliquant aussi à une belle tour octogonale au centre du village.
Dans la campagne bressane environnante, des habitations de même style apparaissent au milieu de terres agricoles.
Les traces des crues récentes ne manquent pas : plus nous nous rapprochons de TOURNUS, plus nous voyons des rivières sorties de leur lit noyant champs de maïs ou peupleraie, peinant à évacuer une terre trop gorgée d’eau malgré des conditions climatiques plus favorables.
En effet le beau temps attendu depuis plusieurs jours semble s’installer malgré un léger vent frisquet en matinée. Il nous incite à une petite déambulation dans la ville déserte.
Vacances, lundi jour férié ou fermetures définitives ?
En tout cas, la majorité des  commerces ont leur porte close et les restaurants ouverts ne sont pas nombreux. Nous trouvons une table près de la mairie dans une brasserie où nous commandons des tagliatelles au saumon  arrosées d’une bière et suivies d’un café.
25 km nous séparent de CHALONS-sur- SAONE, nous les parcourons toujours par des routes secondaires. A 15h nous prenons possession d’un studio tranquille équipé d’une clim. Bien situé près du centre-ville, il nous offre l’avantage de pouvoir circuler à pied. Nous commençons par une visite à l’Office du tourisme près de la Saône.
La rivière submerge les quais, les marches, les bancs et pontons,
elle s’écoule avec un débit important devant une statue dédiée à Nicéphore Niepce suffisamment en hauteur pour être épargnée par les eaux.
Au départ du circuit proposé, nous trouvons  le musée Niepce (entrée gratuite) qui a en partie motivé notre venue à Chalon
A l’entrée, une chambre noire est installée et à disposition du public, elle permet de voir la personne présente derrière l’objectif la tête en bas.
Dans la même pièce, une machine interactive numérique donne accès aux collections du musée constituant une riche et une intéressante rétrospective de photos.
Nous pouvons ainsi balayer différentes époques et pays (colonies), visionner de vieux portraits datés et signés, retrouver des clichés célèbres, des témoignages du temps qui passe…
Dans d’autres salles sont entreposés quelques appareils anciens, des plaques de cuivres, des tirages plus ou moins visibles.
Des explications sont fournies à travers une vidéo pédagogique.
Une exposition temporaire regroupe le travail d’un collectif du nom de  « tendance floue ». 
Le choix du titre  « Azimut », une marche photographique, renvoie à la traduction du mot d’origine arabe qui signifie le chemin. Des textes sans intérêt accompagnent des images banales et forment un ensemble
nombriliste peu passionnant à notre goût.  
Quant au musée il se découvre sous une lumière assez faible et artificielle nécessaire pour protéger des héliogravures et des daguerréotypes si fragiles que certains sont menacés de l’effacement total. Des planchers qui craquent et des lourdes poutres apparentes participent au charme du lieu pas forcément incontournable. 

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