Je suis parti au bout d’une demi-heure, écœuré de tant de sang, de fantastique à prétention
théorisante, joué de façon outrée, dans des couleurs boueuses, sous des
lumières fuligineuses.
Le mot « érotisme » apparaissant dans certains
commentaires m’a semblé vraiment tout son contraire : le ridicule confine
alors à l’abject. Et en tant que mâle, je n’endosse pas non plus le costume du
« monstre » qui serait en nous d’après « Le Monde ». Il
s’agirait selon d’autres spectatrices ayant vu le film jusqu’à la fin, de l'assemblage d’un sexe féminin géant affublé d’une paire de couilles. Ce méchant
poilu accumulant les têtes de femmes coupées n’oserait même pas figurer dans
les bréviaires les plus rétrogrades qui honniraient le sexe à ce point. Avec ce
type de Savonarolesque morale, les manifestants « contre tous »
pourraient passer pour d’intempestifs progressistes.
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