lundi 19 mars 2018

Vers la lumière. Naomi Kawase.

Vu  à Cannes au cœur d’un maelstrom d’images, l’histoire d’un photographe qui perd la vue, se remarque.
Un jeune homme rencontre une belle dont le métier d’audio descriptrice va bien au-delà des heures de bureau.
Comment décrire un film à des aveugles, comment trouver les mots justes, comment ne pas envahir les têtes et laisser de l’espace à l’imagination ?
Tant de questions passionnantes, plus tourmentées dans ces situations extrêmes, mais au cœur des relations sociales quand les mots cherchent la vérité, la lumière, les accords, l’amour, la poésie.
Le récit délicat d’une perte et de retrouvailles, se dilue parfois en de trop ostensibles postures romantiques.
J’ai préféré ses « Délices de Tokyo » plus modestes
mais continue à être enchanté par ses images de la nature et ses cadrages serrés.

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