En effet que dire face à un flot d’interrogations ?
« Pourquoi les
danseuses classiques marchent-elles sur la pointe des pieds, alors qu’il serait
plus simple d’en faire danser des plus grandes ? »
« Pourquoi l’infini n’est il pas fini ? »
Le dispositif est simple : son pontifiant partenaire
Stéphane Czopek se vexe tellement facilement - mais pourquoi - qu’il n’est sur
scène que par intermittence, mais lorsqu’il apparaît devient un prétexte de
plus pour cultiver la complicité avec le public.
Depuis une musique clownesque en entrée pour la jouer
modeste, jusqu’à une lecture farcesque de la Genèse avec toujours le soucis de
la langue et du bon sens, nous rions du sabir des médecins ou des comptables,
de bons mots en avalanches, des gros et des plus fins, des reprises ; ça
va vite.
Le spectacle est efficace : le bon vivant emblématique de
nos territoires a fondu, il « mouve son body », blague entre
autodérision et nostalgie, fausse indignation et indulgence. La salle apprécie
le côté bon enfant de la prestation d’une bonne heure et demie, nous reposant
des « gore » et autres « trash » contemporains.
Si un « Coratin
est un nain de jardin avec des poils », un « bazu » ou un « brelot »
restent plus proches qu’un con ordinaire.
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