Vu pendant la semaine de la critique à Cannes sous un
meilleur titre, « Los perros » pour une fois pas en anglais.
Quarante ans après la dictature de Pinochet qui dura 17 ans,
l’histoire d’un dévoilement se développe autour du désir d’oubli symétrique de
l’expression très usitée : « devoir de mémoire ».
Une jeune bourgeoise désoeuvrée se retrouve confrontée au
passé de son maître d’équitation qui fut
sous les ordres de son propre père. Il devra rendre des comptes de ses
responsabilités alors que le père, plus haut placé, est épargné. « Les
chiens » ce sont les exécutants des basses œuvres dans ces années 70 là.
L’armée a le monopole du dressage des chevaux et il est difficile de ne pas
voir sous des apparences d’une sensualité altière, le goût pour dresser,
maîtriser, quand des sensations fortes éloignent de l’ennui des jours
ordinaires. Le chien sans collier, roi de la maison, ne survivra pas.
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