Avec les ingrédients habituels chez Arto Paasalinna : personnages
typés, nature, loufoquerie, voyage… nous est servie une histoire agréable où des
questionnements sur le sens de la vie ne se prennent pas au sérieux.
« Dans
l’allégresse générale, on présenta l’offrande au pasteur Huuskonen. Celui-ci
n’avait aucune idée de se que contenait le panier, mais quand il eut défait les
rubans de soie, le mystère fut levé. De la petite fenêtre surgit un bout de
truffe humide. La pastoresse gémit : « Par les cornes de
Belzéb… »
Ainsi sera nommé « Belzèb » l’ourson qui vient d’être
offert au pasteur dès le début d’aventures au parfum d’enfance qui n’interdisent aucune interprétation mythologique voire spirituelle.
En guise de résumé au trois quart du livre qui comporte 307
pages :
« L’opératrice
radio songea qu’elle s’était vraiment trouvé un drôle d’amant, un homme comme
on en fait peu : un prêtre finlandais défroqué, arrivé dans l’île avec un
ours qui dansait et faisait des signes de croix dans la boîte de nuit d’un
paquebot- et voilà qu’en plus il avait trouvé moyen de s’installer chez elle et
tentait de prendre contact avec des extraterrestres. »
En toute candeur, douce excentricité, la bestialité s’apprivoise.
Merci. Je note pour ma bibliothèque...
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