mardi 24 mars 2015

Délices. Lucy Knisley.

Autobiographie, gourmande, craquante, d’une jeune américaine autour de bonnes odeurs de cuisine.
Simple et riche : depuis les crèmes brûlées de sa maman, les barbecues américains, les découvertes mexicaines ou japonaises et les insurpassables croissants fourrés à la confiture d’abricots de Venise jusqu’à la cuisine moléculaire.
Une bonne tranche de mœurs passant par New York, sa campagne proche, Chicago et les années étudiantes où les bobos croisent les amateurs de MacDo et des végétariens.
L’auteure qui aime tant la cuisine ne dédaigne pas quelques sucreries, ni autres fétiches de la « junkfood ».
Elle ponctue son récit, où ne sont pas absentes les crises adolescentes, de recettes pédagogiquement  explicitées telles que la carbonara, le thé aux épices,  les sushis, les fromages, les cornichons et les champignons pour lesquels elle livre des tours de main de sa maman.
Pour ce qui est du « Shepard pie », quelques ingrédients  peuvent nous paraitre exotiques mais nous font sortir du poncif qui dit que les américains ne mangent que pour vivre, alors que certains là bas aussi, vivent pour manger.
Un éloge aux couleurs vives des traditions familiales, de la cuisine avec les produits du jardin, de la nourriture de camions ou de marchés, aussi bien que la cuisine raffinée : le rôle social des repas dans la diversité et l’humour léger.
L’auteure mérite le succès, quand les chefs remplissent les écrans alors que de plus en plus souvent les tables de cuisine n’accueillent que furtivement de dispersés picoreurs de réfrigérateurs.

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