A la recherche d’un moment de rire dans ce monde de brutes,
nous étions dubitatifs devant cet « Affreux sales et méchants »
argentin : eh bien ce film barbare nous a méchamment fait rire. Six sketches :
la vengeance vient du ciel, la mort aux
rats n’est pas que pour les rongeurs, les hommes aux volants, stationnement
interdit abusif, le jardinier paiera, un mariage animé, traitent de la
vengeance. Vu avant l’accident d’Airbus du
copilote fou, la séquence initiale aurait eu sûrement une autre connotation.
« Non mais ! On ne va pas se laisser marcher sur
les pieds ! » où à partir de situations anodines, l’explosion est au
bout des suspens. La critique sociale est féroce et drôle. Le pognon est omniprésent : la grosse voiture et le
bling bling de la comédie des noces nous font rire, l’achat de l’innocence d’un
fils à papa beaucoup moins.
Cette férocité décapante nous venge de tant de lénifiantes
paroles, de tant de faux semblants qui nous
dévorent, les sauvages.
J'aime bien faire l'avocat du diable, tout de même...
RépondreSupprimerIl y a quinze jours j'ai fait un stage de clown.
Je crois que je préfère le stage de clown pour canaliser toute l'énergie agressive qui bouillonne en moi, devant la pression diffuse intense d'être quelqu'un de... GENTIL.
Mais il doit y avoir de la place pour vivre entre se laisser marcher sur les pieds, les siens, et amputer ceux des autres, sans les regarder, et probablement avec les meilleures raisons raisonnables du monde.
Mais vu combien on est NOMBREUX sur la planète, et surtout dans les villes en ce moment, peut-être pas tant de place que ça ?
Je retourne méditer sur la chose...