mardi 3 mars 2015

Atlas des préjugés. Yanko Tsvetkov.

A le feuilleter dans une librairie, je n’étais pas allé plus loin, n’ayant entrevu que des stéréotypes par définition peu originaux, mais à la faveur d’un cadeau, je suis allé dans les textes ingénus qui alternent avec une quarantaine de cartes et je me suis bien amusé.
L’épigraphe de Bertrand Russel  donne le ton:
«Aristote affirmait que les femmes ont moins de dents que les hommes; il s’est marié deux fois et pourtant il ne lui est jamais venu à l’idée d’examiner les bouches de ses épouses pour vérifier».
Si nous n’avions pas d’idées reçues, nous ne pourrions en sourire, alors le regard décalé du graphiste bulgare qui a laissé à la porte son parapluie assassin, ne manque pas de nous divertir avec ses cartes, si bien que l’ouvrage peut même sembler un peu court.
Parfois englobés dans une vieille Europe sans distinction, ne valant que pour les parisiennes aux yeux de Berlusconi ou Lourdes pour les Polonais, nous sommes en France, l’empire du Marais pour les gays, des voleurs de pâtisseries pour les autrichiens.
On peut trouver le point de vue de Charles Quint ou celui des grecs anciens, et la cartographie de l’Europe vue par la Grande Bretagne, la France, la Grèce, le Vatican, la Suisse … ou plus pointue la péninsule ibérique vue par l’Espagne où le Portugal est un coupe vent et les Baléares une Allemagne du Sud.
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 L'interruption de la publication de mes articles a été causée seulement par mes insuffisances techniques et non par d'autres problèmes dont se sont souciés quelques lectrices: merci.

1 commentaire:

  1. Difficultés techniques ?
    Ah bon, je me disais que tu étais peut-être en vadrouille...
    C'est vrai que les difficultés techniques peuvent être très handicapantes...

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