samedi 17 janvier 2015

Schnock n° 13. Belmondo.

Pour avoir fait part  de mon plaisir sans partage  avec des numéros d’un des mooks les plus réussis : http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/11/schnock-n-11-et-12-bardot-desproges.html
je trouve que cette livraison est un peu mollassonne. Pourtant Bébel en couv’ fait le beau pour 60 pages à lui consacrées : des scènes cultes, l’interview inévitable de son pote Charles Gérard, le film qui n’a pu voir le jour : « le voyage au bout de la nuit » de JL Godard avec Audiard au dialogue, les témoignages de Lelouch et d’un cascadeur, des affiches de films, Sarde à la musique et Lautner à l’œilleton, ses voitures, et les Belmondettes dont les noms semblent des pseudos.
Pour retenir une citation, mieux vaut garder Pasqua dans la rubrique toujours savoureuse « des schnocks qui se vannent, se chargent, s’écharpent, s’injurient, se flinguent »:
« Si monsieur Zemmour pense  que Pétain a protégé les juifs de France […] Qu'il vienne me voir, nous irons dans le Midi ensemble, nous monterons sur la route Napoléon... Un petit village qui s'appelle Séranon, dans lequel on verra des maisons détruites par les SS et les gens qui étaient dedans assassinés parce qu'ils avaient protégé des enfants juifs".
Mocky ne manque pas de couleur, il connait bien le milieu du cinéma et défouraille tous azimuts, injuste mais savoureux pour qui aime l’amertume.
L’importance de Vline Buggy m’avait échappée, elle a été pourtant une parolière qui a porté chance aussi bien  à Cloclo, à Hugues Aufray, Herbert Léonard qu’à Michel Sardou : intéressant. On saura tout sur le personnage de Malabar qui fut dessiné entre autres par Margerin. Si je n’avais pas assez de souvenirs concernant « Amicalement votre » pour apprécier l’article consacré à Brett Sinclair, les confidences de Laurent Chalumeau, complice de De Caunes, concernant des souvenirs Rock & Clope de « Marlboro music » étaient illisibles par  la faute d’un imprimeur négligeant. Alors il ne reste plus qu’à se consoler avec un retour à propos des poubelles de tables qui nous vaccinera de toute nostalgie.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire