lundi 19 janvier 2015

Pasolini. Abel Ferrara.

Ce n’est pas avec ce film que j’avancerai dans ma connaissance de Pasolini dont j’ai aimé récemment quelques écrits, bien longtemps après m’être extasié, parce qu’il le fallait en 68, devant « Théorème », sans vraiment  parvenir à saisir le génie du  poète, écrivain, metteur en scène.
« Seul peut éduquer celui qui sait ce qu'aimer veut dire »
Lors de ce récit embrouillé de la fin de sa vie, chez sa maman, entouré d’amis, en chasse vers quelque ragazzi, fatigué, il jette quelques phrases lors d’une interview.
Malgré l’interprétation apaisée de Willem Dafoe, nous restons sur notre faim.
En 75, les temps étaient dangereux, et les bords de mer désolés sans la mer meurtriers pour les homos, pourtant la façon d’évoquer ces années les rend lointaines, au-delà des fumées de cigarettes en avion et du porte-cigarettes démesuré de Maria de Medeiros interprétant Laura Betti.
Alors que l’agitateur proclamait que tout est politique, je n’ai pas su voir cette dimension et si la silhouette de Pier Paolo Pasolini est crédible, le choix de l’anglais pour les dialogues est rédhibitoire.

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