Le débat de la semaine dernière à la télévision, peu suivi
d’ailleurs, a favorisé, dupliqués en plusieurs exemplaires, les partisans du « frexit »,
ainsi que ceux qui risquent de paralyser un peu plus des institutions déjà
rhumatisantes, source de tous les maux d’après eux, sauf en ce qui concerne les
moyens dont ils sont avides pour mordre la main qui les nourrit.
Loiseau avait petite voix, Glucksmann
fut pathétique, l’insoumise de service a exorbité ses yeux, Hamon et celui du
PC ont joué les blablateurs sans conséquence,
Jadot, vieux briscard a pu les voir venir.
Il y avait bien plus à réfléchir
dans un débat respectueux entre Debray et Bourlanges sur France Culture, mon
cœur fondant à la citation rimbaldienne énoncée par l’ancien compagnon du
Ché : « Je regrette l'Europe aux anciens parapets
! » du Bateau ivre où « Les
Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil
amer ». Ma raison se réservant plutôt le député MODEM qui qualifie d’ « optimiste »
le libéralisme.
Mâle d’un autre siècle, aggravant mon état de père, d’un
rôle d’instituteur, j’eus à modifier le curseur qui affole les libertés, tant
de libertaires étant passés au libéralisme.
Est-ce que je force ma nature pessimiste en rejoignant ce
camp progressiste, ne voyant pas d’autre option pour mes petits enfants qu’un
avenir fait de coopération et d’échange face à des options défensives voire agressives ?
Je me retrouve volontiers dans le cliché qui voit les jeunes
partisans des vieux Sanders, Corbyn et Mélenchon, du côté des vieux
s’accrochant au juvénile président.
Mais « qui suis-je », comme dit le pape, pour
juger si la Serbie doit rejoindre l’UE ?
Par contre à défaut de mesurer les enjeux éducatifs actuels
puisque j’ai quitté le milieu depuis un bon moment, reviennent quelques
souvenirs d’il y a trente ans.
Des instits, oh pardon des professeur(e)s des écoles, qui
regimbent à la proposition d’écoles dépendant administrativement de collèges me
font entrouvrir mon livret d’ancien combattant à la page « Maître
directeur » (1986).
Depuis le gel de cette mesure Monory, le sens pointilleux
des responsabilités égal chez les adjoints et leur collègue directeur-trice s’est
émoussé me semble-t-il. La judiciarisation des relations sociales, la perte de
prestige de l’école plongée dans l’ « esprit de sel » (acide
chlorhydrique) médiatique, permettent que reviennent des dispositifs visant à
des formes de management se voulant plus efficaces. La polarisation sur la
gestion administrative évitera encore plus hypocritement de voir en face les
problèmes qui se posent avec de plus en de gravité, constats après
constats. En mathématiques: « Marie
a 5 billes, elle en perd 2, combien lui en reste-t-il ?”), 41 % des élèves de CP et 57 % des élèves
de CE1 éprouvent de grandes difficultés. Les meilleurs élèves
d’aujourd’hui sont au niveau des pires d’hier. Dehaene.» Lors des évaluations les élèves
ne cherchent même pas la solution, le nombre de« non-réponses »
a augmenté.
Ils sont raccord avec la société qui répond à côté quand les
défis écologiques, économiques, politiques, sociaux attendent.
« Etre vieux,
c'est quand vous connaissez toutes les réponses mais que personne ne vous pose
plus de questions. » Bert Kruger Smith
.....
Le dessin est dans Courrier International.
Et la blague de Philippe:
"Comment s'appelle le polygone qui a le plus de côtés.
Le Carlos. Le Carlos Ghosn a des millions de côté."
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Le dessin est dans Courrier International.
Et la blague de Philippe:
"Comment s'appelle le polygone qui a le plus de côtés.
Le Carlos. Le Carlos Ghosn a des millions de côté."