lundi 8 avril 2019

Tel Aviv on Fire. Sameh Zoab.

Je ne savais plus si le réalisateur était Israélien ou Palestinien, mais c’est indifférent : il est palestinien de nationalité israélienne.
La performance de ce film est justement de comprendre les deux partis et ce n’est pas une mince affaire que de faire rire d’une réalité dramatiquement absurde.
Il est question de l’écriture d’un feuilleton populaire, et ce film dans le film fait ressortir l’habileté du cinéaste servi par des acteurs excellents. 
Les influences contradictoires pour arriver à un dénouement étonnant sont nombreuses : messages amoureux à insérer pour la petite amie de l’apprenti scénariste, attentes des divers publics arabes et juifs, nostalgie de l’oncle producteur et exigences des investisseurs, pouvoirs d’un responsable de check-point… la réalité commande et le kitch se révèle subtil. 
Saisir fortuitement ce qui fait le sel des conversations, leur vérité, vérifie une des sentences de riches dialogues: « l’amour, c’est écouter l’autre »
Cet humour humaniste donne des envies de croire qu’un jour les hommes sauront vivre d’houmos et d’eau fraîche.

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