vendredi 17 janvier 2025

Schnock. n° 52.

Ah tu me plais, tu me plais, miroir schnock de mes années soixante, quand les lumières palissent et que s’arrondissent les angles. Je me suis régalé avec cette livraison du trimestriel qui jamais ne déçoit consacré à Georges Pompidou
J’étais alors très Charlie Hebdo :  
« Pour la bande à Cavanna, Pompidou, qui se présente en homme cultivé, amateur de poésie et d’art contemporain, est en réalité l’incarnation par excellence de la bourgeoisie détestée, de l’ordre moral et du capitalisme financier. » 
Aujourd’hui, j’inverse les propositions et je suis étonné par sa finesse dans la reprise d’un entretien avec Michel Droit pour le Figaro littéraire qui m’aurait fait mourir de honte ou au moins rougir à l’époque, pourtant des formules comme celle là ont de l’allure : 
«  L’œuvre d’art, c’est l’épée de l’archange et il faut qu’elle nous transperce ».
Laurent Chalumeau, dissèque brillamment un morceau d’anthologie quand dans une conférence de presse, à propos de l’affaire Russier (prof suicidée après une relation amoureuse  avec un de ses élèves) le président de la République cite Eluard : 
« Comprenne qui voudra
Moi mon remord ce fut
La victime raisonnable
Au regard d’enfant perdu
Celui qui ressemble aux morts
Qui sont morts pour être aimés. »
 Comme il est d’usage, un diconoclaste permet d’envisager la richesse du successeur du Général en plus moderne, depuis les Beach Boys jusqu’à ses dernières volontés au paragraphe « Ze end ».
Daniel Schneidermann règle ses comptes avec son ancien chef du journal  « Le Monde » tout en nous apprenant les dessous d’une querelle avec le journal Pilote à propos de caricatures de Pompon qui pouvait se montrer Pompidur avec Chaban ou Poher…
En 1978, commençait un feuilleton « Madame la juge» avec Simone Signoret
dont Montand avait dit : 
«  C’était facile de devenir l’amant de Casque d’or,
mais il a fallu beaucoup d’amour pour rester avec Madame Rosa. »
Après le top 15 des publicités pour disques (musicaux), la liste des succès en chansons arrangées par Jean-Claude Vannier s'allonge : « Mélodie Nelson »  « Que je t’aime », Brigitte Fontaine,  Herbert Léonard, Bécaud et Polnareff…
Le dessinateur Serre, «  Humour noir et hommes en Blanc », a commencé à être publié en coffret par les éditions du Grésivaudan avant de faire la fortune de Glénat dans un format plus populaire. 
Henry Guybet, certes pas « un acteur de compétition »  figure parmi les fondateurs du « Café de la Gare », son personnage de Salomon dans Rabbi Jacob, sa silhouette dans «  La septième compagnie » se sont inscrits dans notre paysage.
Parmi le recueil des vacheries, plutôt que les mots de Ségolène Royal contre l’Eurovision ou ceux de Zaho de Sagasan contre Hanouna, Ariane Mnouchkine me semble plus utile à propos des gens de culture envers le public : 
« Quand les gens disaient ce qu’ils voyaient on leur disait qu’ils se trompaient, qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils voyaient. Ce n’était qu’un sentiment trompeur, leur disait-on. Puis, comme ils insistaient, on leur dit qu’ils étaient des imbéciles, puis comme ils insistaient de plus belle, on les a traités de salauds. »

jeudi 16 janvier 2025

Alençon

Si les ablutions matinales et le rangement de la cabane nous prennent peu de temps, nous profitons d
e la table et des chaises pour écrire, lire nos téléphones avant de prendre la route pour Alençon . 
Notre logement ne nous permettant pas de faire du thé ou du café, nous nous attablons en terrasse dans un bar tabac à Onzain, proche de Chaumont mais sur l’autre rive, tandis que les cloches convient les fidèles à la messe. Beaucoup de cyclistes, sportifs ou randonneurs, sillonnent les routes en ce dimanche matin, et les vacanciers trimballent leur monture à l’arrière de leur voiture en prévision de balades dans des sites à découvrir. D’autres s’attardent devant leur café en racontant leurs exploits.
Par l’autoroute, nous parvenons à Alençon vers 12 h.
Le centre-ville s’étend autour des jolies halles à blé, dont la forme circulaire en pierre m’évoque le cirque Jules Verne d’Amiens. La ville est déserte, hormis un bar fréquenté près des halles. C’est dimanche, en août, nous nous heurtons aux rideaux baissés des magasins et des restos. Sur la  vitrine de la boulangerie, les propriétaires s’excusent auprès de leurs clients de nous plus ouvrir le dimanche, faute de trouver du personnel acceptant de travailler le jour du Seigneur. La brasserie signalée comme ouverte est confrontée au  même inconvénient et pas seulement le dimanche, elle a dû mettre la clé sous la porte.
Alors  nous nous rabattons sur un restaurant  marocain / tunisien ; "l’oriental" est le seul établissement ouvert, avec un garçon qui ne craint pas sa peine. Nous apprécions un couscous et un verre de Boulaouane  consommés en terrasse qui se remplit vite. Heureusement la fermeture le dimanche ne concerne pas les musées.
Le musée des beaux- arts et de la dentelle loge dans un ancien collège des Jésuites et ouvre ses portes gratuitement comme tous les 1ers dimanches du mois.
Il présente deux expositions temporaires : 
- La 1ère porte sur l’Egypte, nous la survolons.
- La 2ème s’intitule « le dialogue de fibres ». Elle propose des œuvres de Julien Feller. Cet artiste travaille le bois, le cisèle et arrive à imiter les fines dentelles d’Alençon de façon très réaliste. Elle trouve donc pleinement sa place dans ce lieu.
Les collections permanentes s’articulent autour de 3 domaines différents :

- Le Cambodge d’Adhémard Leclère correspond à une donation d’un natif d’Alençon à sa ville. 

Parti travailler en Indochine dans l’administration française entre 1886 et 1911, il se passionne pour les traditions autochtones et collecte des statues de bouddha, des coiffes de danseuses ou actrices, des instruments de musique, des outils, des objets tels des flèches et des carquois.
Il ramène des photographies, des témoignages d’ordre ethnologiques sur les rituels, les modes de vie, reconnus par les spécialistes.
- Une grande partie du musée consacre bien évidemment une place importante à la dentelle  qui fait la réputation de la ville.
La dentelle à l’aiguille d’Alençon se distingue de la dentelle aux fuseaux.
Une vidéo en explique les différentes étapes : le dessin et le piquetage sur le parchemin, la trace, le réseau, le rempli, les modes, le levage, l’éboutage, l’assemblage, le régalage et le luchage pour les finitions.
Réaliser 1cm2 de dentelle nécessite 7 heures de travail !
De 8000 dentelières auxquelles on confiait seulement une ou deux étapes pour optimiser la production au début de la production (sous Colbert), il n’en reste plus qu’une demi-douzaine aujourd’hui, et leurs réalisations atteignent des prix très élevés.
Les salles relatent l’histoire de ce savoir-faire inscrit au patrimoine culturel de l’Unesco, et exposent des dentelles précieuses et délicates dans des vitrines sous des lumières tamisées.
- Qui dit musée des beaux-arts dit peintures.
Beaucoup de celles qui occupent les galeries de ce musée proviennent des œuvres confisquées par les nazis, récupérées depuis, mais dont on ignore le nom des propriétaires et que l’état a confié à différents musées en attendant de pouvoir les restituer.
Il s’y glisse un Fantin-Latour, un Courbet, ou encore un Eugène Boudin, mais rien qui nous retienne longtemps.
Pour se dégourdir les pattes, nous nous lançons dans une promenade en ville, qui commence par la rue du collège puis celle du temple et se poursuit au hasard de nos pas.
Nous tombons sur un beau bâtiment du XVIII° siècle  protégé par une grille et des volets bleu clair, en pierre blanche, sans destination particulière, en tout cas indiquée.
Plus loin, le château des ducs d’Alençon rappelle l’histoire de la ville. Ancien château fort, il passe aux mains des anglais avant d’être récupéré par Marguerite de Valois lors de son remariage avec Henri II.
Elle y entretient une cour cultivée et s’entoure  de poètes dont Clément Marot. Henri IV le détruit. Au XIX° siècle, il est reconverti en prison,  tristement réputée au XX° sous la gestapo, et en activité jusqu’en 2010. S’il ne se visite pas, la ville a aménagé les abords en jardins et espaces verts, équipés de jeu pour enfants (toboggan en inox) .
Nous étendons notre balade jusqu’à la maison à l’étal. Cette petite maison du XV°siècle est la survivance d'une ancienne boulangerie à la façade recouverte d’ardoise, Elle doit son nom à l’étal de granit taillé dans un seul morceau placé sous la fenêtre du bas.
En déambulant vers les rues piétonnes, nous observons la présence d’autres maisons anciennes  à colombage.
Notre journée de visite prend ainsi fin et nous allons prendre possession de notre Airb&b  au rez-de-chaussée du 14 impasse des tisserands avec parking devant la porte. Un studio nous y attend, il tranche avec notre cabane d’hier et nous donne l’impression d’espace.
Il comprend un salon confortable accueillant une immense TV, une petite cuisine américaine cachant un frigo dans le placard et une grande chambre occupée par un bon lit en 160, une salle de bain attenante. Guy se tanque devant l’athlétisme pendant que je lessive rapidement des petites choses et met à jour mon journal. Nous grignotons ce que nous avions prévu pour hier : pain, saucisson, melon puis cakes et chocolat. Et profitons de l’écran géant pour regarder les J.O.

mercredi 15 janvier 2025

Résonance. François Veyrunes.

Un noir ruisseau rectangulaire scintille en fond de scène où quatre danseurs et deux danseuses entrent et sortent en diverses compositions, s’élèvent en poirier, se tiennent, se soulèvent.
Performances gymniques de hip hoppeurs lents, en leurs habits de tous les jours, sur musique électro pimentée de bruits de la nature et de sonorités mystiques.
Si je n’ai point vu « une exploration du corps social et de ses différents modes d’organisation », dans le genre « danse philosophique » comme le caractérisait une amie, je n’ai pas été insensible à la force tranquille des artistes, ni à l’atmosphère languissante où les tentatives de combattre la pesanteur passent par de puissants et doux appuis en solo, à deux à trois.
Des tableaux se montent tels les dessins d’Ernest Pignon Ernest quand il évoquait Pasolini ou Genet, entre deux galopades, nous sommes en terre Galottéenne.
Les inventions plastiques ne sont pas tapageuses et on peut se laisser gagner par les mouvements et les sons hypnotiques qui font de cette heure une expérience qui mérite d’être tentée.  

mardi 14 janvier 2025

Feuilles volantes. Alexandre Clerisse.

Un jeune dessinateur entreprend un récit qui en croise d’autres :
 
« Transcendé par son imagination, il ne dessinait pas seulement une histoire, il était Raoul, ce moine érudit et curieux qui, la nuit, du fond de sa cellule minuscule enluminait des récits impies. Leurs destins seraient désormais liés. »
Histoire aux couleurs pastel pour Moyen-âge, et fiction en 2070 avec la fille d'un narrateur contemporain. 
Nous naviguons entre Intelligence Artificielle, robots et fils de bourreau en 141 pages où les vignettes se disposent diversement dans un espace temps désarticulé mais intelligible grâce à ses dessins naïfs. 
« C'est cette séance de torture qui te stresse ?
 Prends des bouchons pour couvrir un peu les cris.
 - C'est plus fort que moi... Je ne veux pas devenir comme lui...
 - Sur ce coup-là, j'ai de la chance d'être une fille... » 
Gentil, original : la douce mélancolie qui teinte cet hommage aux dessinateurs n’éteint pas notre sourire.

lundi 13 janvier 2025

La chambre d’à côté. Pedro Amoldovar.

Ce rendez-vous avec la marque Amoldovar, connue pour ses fougueuses couleurs, nous fait mesurer le temps passé, arasant les formes appuyées pour mieux apprécier les questionnements fondamentaux qui font d’une mort annoncée un intense moment de vie.
Inspiré d’un roman remarquable, le sujet de l’accompagnement de la fin d’une existence https://blog-de-guy.blogspot.com/2023/11/quel-est-donc-ton-tourment-sigrid-nunez.html 
a été traité souvent et souvent avec finesse. 
Où des commentateurs ont pu trouver de la froideur, j’ai vu de la pudeur,  ma compagne bouleversée ne dira pas le contraire. 
Le duo Tilda Swinton, la mourante radieuse, et Julianne Moore, l’amie délicate forte et légère, fonctionne parfaitement. 
Une maison d’architecte choisie comme cadre ultime atténue la violence de ces dernières heures baignées de tendresse, tout en mettant en relief ce qui fit une vie. 
La fille de l’ancienne correspondante de guerre trouvera - t- elle la paix ?
L’ancien amant des deux amies au bout du rouleau comme la planète qu’il décrit dans ses conférences permet de souligner sans insister le parallèle entre cette euthanasie dans la dignité et l’inquiétude que l’on peut nourrir sur le devenir de notre terre. 
« La neige tombe
Elle s’étend sur tout l’univers
Elle tombe, feutrée,
Sur tous les vivants
Et les morts » 
 
James Joyce dans «  Gens de Dublin » de John Huston

samedi 11 janvier 2025

Fort Alamo. Fabrice Caro.

Fort plaisant : l’auteur de BD reconnu persiste dans le roman nerveux (174 pages)
Un prof pense qu’il a le pouvoir de donner le mort à tous ceux qui le contrarient, depuis qu’un malotru énervant s’est écroulé victime d’un malaise après l’avoir doublé à la caisse d’un supermarché. 
« L'Enfer, c'est les autres, avec du réseau ». 
J’ai souvent éclaté de rire, ce qui m’arrive rarement avec un livre, tant l’écrivain délivre en rafales des formules qui tuent, lors d’une intrigue tendue dont on se demande comment il va sortir son héros de situations menaçant d’être fatales. 
« Mes neveux faisaient partie de la génération dématérialisée qui rendait les idées cadeaux de plus en plus compliquées. Cette génération qui vous regardait avec des yeux de poisson mort dès que vous leur tendiez un objet autre qu'un téléphone. »
L’idée originale, cocasse, mais porteuse de drames, se déploie dans une ambiance familière avec la maison de la mère que son frère pressé par sa femme énervante veut vider au plus vite. 
« C'était la maison de notre enfance, la vider impliquait de nous vider nous, comme des poulets avant l'étal, nous vider de notre passé, de notre héritage, de nos premiers rires et de bonheurs jamais égalés. » 
Le discret tonton doit trouver le bon cadeau de Noël entre la FNAC et Nature et Découverte: « La plupart passaient de longues minutes à essayer des fauteuils électriques masseurs de dos hors de prix avant de repartir avec un livre à douze euros sur les différentes façons de chier dans les bois. » 
Le présumé assassin en série, thaumaturge meurtrier, bon père, bon mari, bon fils n’a que sa mère au cimetière pour croire en son pouvoir maléfique: 
« Quand elle était encore là, chaque fois que je passais la voir, ma mère m'annonçait un décès, elle précisait l'âge, suivi de la cause, c'était sa marotte. Et derrière, elle ajoutait immanquablement: Si jeune, tu te rends compte ? Quelque soit l'âge du défunt. Pour ma mère, on était de toute façon trop jeune pour mourir. »
Bienvenue dans la famille ironique d’un Jean Paul Dubois en plus jeune, en moins solitaire, mais avec le même talent, mêlant mélancolie et humour, observation juste et fantaisie surprenante. 

vendredi 10 janvier 2025

« Tout à l’égo ».

« Tout à l'égo »: la tonalité de ce (bon) mot aux effluves fétides est plus dépréciative que le fruité « Tout pour ma pomme » pour insister sur un des traits de notre vie en société, 
moins criard que « Tout pour ma gueule ».
Les paradoxes fleurissent en nos lieux communs, dont le premier est l’appel constant à la collectivité pour mieux garantir sa tranquillité individuelle, ériger les murs de son isolement, assurer une trajectoire indifférente aux autres.
« L’estime de soi passe par les autres ». A formuler cette évidence, je me retrouve avec les anodines recettes des charlatans en développement personnel, exploitant les égratignés de la vie poussés à se confondre avec les grands brûlés.
Égoïsme et indifférence nous frappent alors que se proclament des valeurs de solidarité.
Je m’apprêtais à réitérer des critiques vis-à-vis de 68 en estimant cette période coupable d’enfermement sur le « Moi », bien qu'il ne convienne pas de jeter le bébé émancipé avec l'eau du bain narcissique. 
Secouant les liens familiaux ou ceux du voisinage, délivrés, libérés, nous déclinions paradoxalement les mots communauté et communisme à toutes les sauces, avant de s'ébrouer en boomers, effrités de la mémoire mais toujours quelque peu contempteurs :
« ce n’est qu’un débat, continuons le dégât … »
Cette affaire de 57 ans d’âge (vertige : 1968 se situait presque à cette distance de « la belle époque »), recèle quelques bizarreries qui ferait de Nicolas Sarkozy, détracteur de la période, dont le slogan électoral était «Tout devient possible», le plus soixante-huitard de tous, comme le faisait remarquer Pascal Bruckner.
Les critiques les plus virulents de la société de consommation se sont établis en vendeurs efficaces: école, culture, politique figurent sur les étals des marchés.
Les singularités tiennent souvent à quelques crêtes au sommet des crânes, dites jadis «  toupet », alors que musiques et propositions théâtrales souvent s’affadissent. Pour la moindre soupe ou pour ranger un placard on fait appel à un tuto, le niveau baisse. 
« La société dans laquelle nous sommes nés repose sur l’égoïsme.
Les sociologues nomment cela l’individualisme alors qu’il y a un mot plus simple :
nous vivons dans la société de la solitude. » Frédéric Beigbeder
Qu’est devenu le petit de maternelle à qui on demandait de choisir une activité dont il n’avait aucune idée, lorsque adulte devenu il doit faire appel à un coach pour se séparer de son conjoint ? Sans vouloir agresser les fatigués de la charge mentale, l’affirmation d’une personnalité responsable ne semble pas un but inaccessible pour tout citoyen de plus de 18 ans qui ose reprocher : «  on nous a jamais parlé de la shoah ».
En pays ricaneur, il faut quelques belles qualités de courage et d’abnégation pour se positionner au pied de l’Himalaya pour affronter défis et déficits.
Bien des commentateurs semblent avoir presque plus de bienveillance envers les nouveaux maîtres de Damas que vis-à-vis du dernier gouvernement français pour lequel ils appliquent systématiquement leur regard négatif, toujours dépréciatif. Ils auront déblayé le chemin pour un chaos qu’ils ne manqueront pas de regretter.
Les jugements positifs n'apparaissent que lorsque les anciens responsables ont laissé la place à d’autres à qui on va chercher des poux d’emblée.
Le « Tous ensemble » des manifs ne semble pas concerner toutes les bonnes volontés.
Les éternels metteurs de bâtons dans les roues, et autres  fauteurs de bastons dans les rues, prêtent toujours aux autres les pires intentions, sans doute inspirées de leurs turpitudes.
Les tactiques ont chassé l’empathique, l'intérêt général est passé après les égo dédaigneux de l'égalité.
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Dans "Le Canard enchainé " de cette semaine.