Montage
de séquences écrites par Maylis de
Kerangal, Arnaud Cathrine, François Bégaudeau ... et par la ministre de la culture Aurélie
Filippetti en personne, ministre de la
culture so cute, traversées par les préoccupations des associations « Jeudi noir » et « Génération précaire »:
problèmes de logement et de stages.
Nous sommes au-delà de Nizan disant :
« J’avais vingt ans. Je ne laisserai
personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. »
Fausse
audace, trop commentée, d’un autre âge.
Ce
travail collectif, sans prétention mais propre, a plu à une salle où les jeunes
étaient pour une fois majoritaires. Malgré quelques acteurs insuffisants, la
mise en scène inventive, sans esbroufe, donne
de la fluidité à ce théâtre trempé dans les préoccupations du quotidien.
Quand
un couple à la recherche d’un appart' se retrouve coincé dans les coulisses
c’est tout à fait juste.
Tous
les stagiaires s’appellent Stéphane et tous les employés sont stagiaires, l’entreprise
elle-même se révèle être une fiction ce qu’avaient deviné chacun des surdiplômés qui rattrapent le vide
de leur journée en inventant le soir des contes.
J’ai
ri : « une étude statistique effectuée par deux
chercheurs allemands à l’université de Princeton a montré que le fait de lire
un article dévalorisant pour la jeunesse augmentait l’estime de soi des plus de
55 ans ».
Je
n’ai plus vingt ans mais l’avenir des mômes me fait souci.