Dans la lignée d’ « Un cœur intelligent », la belle voix du samedi matin nous fait partager ses lectures de madame De La Fayette, de Roth, Kundera et Bergman.
« Ce qui humanise les hommes, ce n’est pas seulement la domestication de la bête, c’est aussi la lutte avec l’ange. Il arrive que la sincérité soit une forme de vandalisme et il faut parfois pour bien agir ne pas universaliser la maxime de son action »
De quoi se nourrir.
J’avais jadis préféré San Antonio à la princesse de Clèves.
Au-delà de la grossièreté présidentielle qui la remit à la mode, le philosophe inquiet approfondit à travers elle, l’énigme du renoncement.
Cette promenade dans les livres s’ouvre par les subtilités au temps de Marivaux et se clôt par Kundera que j’avais dévoré dans les appétissantes années 70. Il m’a parut avec mes yeux d’aujourd’hui, bien désenchanté. La légèreté de l’être était donc bien insoutenable.
Vibrant le professeur s’adresse à ses élèves comme Roth « Professeur de désir » :
« … il est émouvant de vous entendre parler avec autant de sérieux et de réflexion de solitude, maladie, désirs, regrets, souffrance, illusion, espoir, passion, amour, terreur, corruption, calamité, mort.. »
Moments rares et délicieux, ces 150 pages passent comme passent les roses.
samedi 5 novembre 2011
vendredi 4 novembre 2011
La terre.
Dans le numéro 1 du semestriel de photos « 6 mois » parmi 320 pages captivantes, le photographe Lary Powell, après quelques images de son album de famille bucolique, se souvient de maisons vidées par l’exode rural : « c’est la terre qui fait des gens ce qu’ils sont ».
Alors des petites phrases du brouhaha récent viennent s’entrechoquer avec des mouvements plus lents. Prenez le mot « terre » et immédiatement vous êtes casés dans la caisse pétainiste où pour l’éternité celle-ci « ne ment pas ».
Pourtant cette police de la pensée pourra un autre jour appeler à adorer Gaïa, la déesse de la Terre, et s’incliner devant ses colères qui ramènent l’homme à l’état de fétu.
Les Palestiniens à l’étroit sur leur territoire ne laissent personne indifférent, les liens de nombreuses tribus avec leurs racines décorent agréablement nos livres d’images et depuis nos bacs de terreau, sur nos balcons, nous nous ne cessons de jouer avec le sable; la pelouse entre les rails du tram est également bien mignonne. L’humus qui se glissait sous les ongles, quand la pomme était en terre, n’encrasse même plus nos numériques épidermes. Des percherons tirant une Brabant n’ont laissé dans leur sillage que des mots sonnant le glas. Désormais dans les Terres Froides, quelques panneaux signalent des musées, les enfants se réfugient dans des voitures, la main qui jetait le grain à la volée n’a plus que cal.
Alors des petites phrases du brouhaha récent viennent s’entrechoquer avec des mouvements plus lents. Prenez le mot « terre » et immédiatement vous êtes casés dans la caisse pétainiste où pour l’éternité celle-ci « ne ment pas ».
Pourtant cette police de la pensée pourra un autre jour appeler à adorer Gaïa, la déesse de la Terre, et s’incliner devant ses colères qui ramènent l’homme à l’état de fétu.
Les Palestiniens à l’étroit sur leur territoire ne laissent personne indifférent, les liens de nombreuses tribus avec leurs racines décorent agréablement nos livres d’images et depuis nos bacs de terreau, sur nos balcons, nous nous ne cessons de jouer avec le sable; la pelouse entre les rails du tram est également bien mignonne. L’humus qui se glissait sous les ongles, quand la pomme était en terre, n’encrasse même plus nos numériques épidermes. Des percherons tirant une Brabant n’ont laissé dans leur sillage que des mots sonnant le glas. Désormais dans les Terres Froides, quelques panneaux signalent des musées, les enfants se réfugient dans des voitures, la main qui jetait le grain à la volée n’a plus que cal.
jeudi 3 novembre 2011
Another country. Rip Hopkins.
Quand les photographies posées recèlent plus de vérité que celles qui sont volées, c’est que le photographe est bon.
Le sujet se prête bien à l’exercice : les Anglais en Dordogne.
La petite note biographique proposée en fin d’album concernant les 68 portraits apporte de l’humanité à ce qui n’aurait pu n’être qu’un exercice de style où ne manquent pas les touches d’originalité, d’excentricité.
Les Boyd-Carpenters sont venus du Hertfordshire en 1990. Jenny (73 ans ) est brodeuse liturgique, chargée des chasubles de l’archevêque de Canterbury et Michael (77 ans) travaillait à la City avant de prendre sa retraite. Ils retourneraient éventuellement en Grande- Bretagne pour leurs très vieux jours.
La singularité est scrutée, l’identité questionnée. Les destins de ceux qui s’installent en France sont divers. Vont-ils rester ? Poursuivre leur quête ailleurs, revenir en Grande Bretagne ?
Prises en hiver, loin des clichés de la France éternelle qui auraient pu orner les ferries comme jadis les images de beaux villages agrémentaient les compartiments de la compagnie des wagons lits, ces images aux couleurs douces n’en ont que plus de force.
L’auteur, lui-même habitant en Belgique, craint un jour avoir envie de retourner en Angleterre, mais son propos va bien au-delà de sa biographie, même si elle lui donne force et légitimité.
Ses autres travaux sur les déplacés en Europe ou avec MSF, secouent nos représentations de la mondialisation.
Le sujet se prête bien à l’exercice : les Anglais en Dordogne.
La petite note biographique proposée en fin d’album concernant les 68 portraits apporte de l’humanité à ce qui n’aurait pu n’être qu’un exercice de style où ne manquent pas les touches d’originalité, d’excentricité.
Les Boyd-Carpenters sont venus du Hertfordshire en 1990. Jenny (73 ans ) est brodeuse liturgique, chargée des chasubles de l’archevêque de Canterbury et Michael (77 ans) travaillait à la City avant de prendre sa retraite. Ils retourneraient éventuellement en Grande- Bretagne pour leurs très vieux jours.
La singularité est scrutée, l’identité questionnée. Les destins de ceux qui s’installent en France sont divers. Vont-ils rester ? Poursuivre leur quête ailleurs, revenir en Grande Bretagne ?
Prises en hiver, loin des clichés de la France éternelle qui auraient pu orner les ferries comme jadis les images de beaux villages agrémentaient les compartiments de la compagnie des wagons lits, ces images aux couleurs douces n’en ont que plus de force.
L’auteur, lui-même habitant en Belgique, craint un jour avoir envie de retourner en Angleterre, mais son propos va bien au-delà de sa biographie, même si elle lui donne force et légitimité.
Ses autres travaux sur les déplacés en Europe ou avec MSF, secouent nos représentations de la mondialisation.
mercredi 2 novembre 2011
Lisbonne # J4. Belem. Restauradores.
Le camion poubelle a officié à plus de minuit.
Nous quittons le logement vers les 9 h du matin sous un ciel au départ bleu/blanc puis soudainement tristement noir. Nous dirigeons nos pas vers le miradouro de San Pedro de Alcantara.
Le point de vue sur la ville est précisé sur une table d’orientation en azulejos évidemment.
Nous continuons jusqu’à l’église Sao Roque et descendons les escaliers vers la place « Praça D. Pedro IV » joli coin typique qu’il vaut mieux aborder par la descente que par la montée. Cette place centrale formidablement plate est un rendez-vous idéal tant sur le plan politique puisque la révolution des œillets s’exprima ici, que sur le plan touristique, idéale pour garer les cars. Nous pénétrons juste pour le plaisir des yeux dans une pasteleria célèbre sur la place mitoyenne « Confeitaria national » Praça do Figueria d’un style rococo art déco délicieux. Nous ne consommons pas et repartons vers la rue Magdalena. Le quartier subit des rénovations d’immeubles. Nous achetons des cartes postales sympas dans une boutique assez branchée quoique simple puis cherchons la boutique « Santos officios » au 87, recommandée par Le Routard « qui adore » ce magasin achalandé par des artistes populaires de tout le Portugal. Nous y achetons moult objets animaliers, plats et métalliques originaires du nord. La vendeuse prend le temps de certifier l’origine et le créateur pour chaque achat effectué. C’est à la sortie de ce magasin que J. s’aperçoit du vol de son porte-monnaie, suite à une légère bousculade avec un homme qu’elle a bien remarqué qui s’est excusé en français avant de s’engouffrer dans une voiture stoppée au bord de la rue. Nous faisons rapidement et facilement opposition dans la boutique sus nommée et continuons, soulagés, notre périple vers la place du commerce. Nous y trouvons l’office du tourisme qui nous fournit en plan de la ville et plan de bus réclamant une vision au dessus de la moyenne pour décrypter les numéros des bus sans informer sur le nom des rues ! Nous rechargeons nos cartes de transports dans la station de métro pour quatre jours supplémentaires puis nous nous posons au milieu de la rue Augusta à la terrasse de la Casa Brasiliera au 267. Notre repas se compose de beignets divers et fourrés différemment, arrosés de bière.
D’un coup de tram 15E, nous retrouvons le chemin jusqu’au monastère Sao Jeronimos aujourd’hui ouvert.
Le style des colonnes de l’église et les nervures des voûtes est vraiment particulier. 7€ l’entrée, même tarif pour les plus de 65 ans… Le cloître est magnifique sur deux étages, vu nulle part ailleurs, taillé dans une pierre claire allant du blanc au blond. La richesse des motifs renaissance et leur inspiration fait penser aux grotesques, peintures de cette époque vues au cours d’un voyage à Rome. Toutes les colonnettes offrent des décorations différentes, florales et végétales géométriques, nœuds et cordages… les gargouilles et les médaillons, les portraits s’éloignent de l’esprit religieux. Au dessus de nos têtes, les mouettes rieuses s’imposent par leur chant sonore en vagues successives. Au 2° étage, nous pouvons accéder à la tribune de l’église, permettant une vision différente de cette architecture si particulière.
Nous observons à la sortie, le portail de la façade sud, richement décoré en comparaison des murs nus. Il faudra relire « Lisbonne insolite » pour comprendre les références à la cabale qui ne nous sont pas familières.
Le soleil a gagné sur les nuages mais le vent froid s’est levé pour nous tenir compagnie sur le chemin de la tour de Belem que nous empruntons à pied.
Monument typique de Lisbonne, elle fut édifiée en 1515 sous le roi Manuel au milieu du fleuve mais avec le grand tremblement de terre, elle s’est retrouvée intacte poussée sur la rive du Tage, les pieds dans l’eau. Tour carrée avec une avancée dans l’eau, elle nous paraît petite. Pourtant quand on gravit l’escalier à vis étroit qui conduit au sommet, nous nous rendons compte de sa hauteur importante et notre regard se porte loin sur la ville et sur l’embouchure du fleuve. Les tourelles d’angle sont coiffées d’une façon rigolote par un toit en tranches d’orange surmonté de trois boules.
A l’intérieur de ces lieux de surveillance abrités, deux sièges en vis-à-vis de hauteur différentes ont été taillés dans la pierre pour regarder par la fenêtre. Les créneaux sont taillés dans la manière arabe. Les salles carrées sont équipées de cheminées. Quant au sous sol difficile de s’y tenir debout sous les voûtes dans l’air vicié de moisi et d’humidité.
Nous longeons le Tage pour regagner l’arrêt de bus près du monastère. Le bus 727 nous conduit presque jusqu’à la maison, nous descendons à l’assemblée nationale juste derrière la place aux fleurs. Nous organisons notre petite soirée.
mardi 1 novembre 2011
Cinq Mille kilomètres par seconde. Manuele Fior.
Une belle liasse d’aquarelles dont la manière convient bien à l’histoire ces adolescents prolongés qui nous conduisent d’Italie en Norvège, en Egypte. Petites notations où le décor ne submerge pas un scénario indolent et subtil. La mélancolie accompagne des destins fragiles, tremblants, qui se sont laissé aller au fil du temps, se consolant au téléphone portable. Une vision contemporaine des trentenaires. Fauve d’or à Angoulême; c’est toujours délicieux, quand le thème éternel de l’amour est traité d’une façon nouvelle.
lundi 31 octobre 2011
L’exercice de l’Etat. Pierre Schoeller.
On a beau croire tout savoir sur la politique, le film de l’ancien documentariste peut nous en apprendre encore. Le ministre des transports doit profiter d’une « séquence émotion » pour faire passer des mesures impopulaires. Oui la com’ a pris toute la place mais il peut y avoir des morceaux de sincérité : un dir’ cab’ qui se passe les scansions de Malraux d’ « Entre ici Jean Moulin » ne peut être entièrement mauvais. Le pouvoir est nu, il s’enivre, désemparé, dans l’illusion.
L’excitation multipliée par la vitesse des nouveaux moyens de communication est bien rendue dans un film rythmé, loin des caricatures et pourtant décapant, même si les séquences oniriques sont un peu lourdes à mon avis quand elles soulignent le côté bandant de la position ministérielle.
Revenu devant des écrans plus petits, je n’ai plus vu le personnel politique avec le même œil.
De bons acteurs, dans le film, des dialogues excellents où la distance entre les gouvernants et les citoyens est pointée avec justesse.
L’excitation multipliée par la vitesse des nouveaux moyens de communication est bien rendue dans un film rythmé, loin des caricatures et pourtant décapant, même si les séquences oniriques sont un peu lourdes à mon avis quand elles soulignent le côté bandant de la position ministérielle.
Revenu devant des écrans plus petits, je n’ai plus vu le personnel politique avec le même œil.
De bons acteurs, dans le film, des dialogues excellents où la distance entre les gouvernants et les citoyens est pointée avec justesse.
dimanche 30 octobre 2011
Les sacres du printemps.
Le théâtre des Champs Elysées comporte désormais à son fronton le buste de Nijinski qui a chorégraphié Le Sacre du printemps d’Igor Stravinski créé là en 1913 pour les Ballets russes de Diaghilev. Il s’agissait de soirées où les artistes partageaient le plateau, d’où le format court d’une œuvre comportant deux parties : l’adoration de la terre et la danse sacrale.
Mais devant le scandale de la nouveauté, le ballet ne connaîtra que cinq représentations.
Nouvelle bataille d’Hernani : « Ce fut comme si la salle avait été soulevée par un tremblement de terre. Elle semblait vaciller dans le tumulte. Des hurlements, des injures, des hululements, des sifflets soutenus qui dominaient la musique, et puis des gifles voire des coups ».
Les rythmes de la musique tellurique, avaient donc débordé de la fosse, les mouvements des danseurs avaient paru trop novateurs, pourtant Proust dira : « je n’ai jamais vu rien d’aussi beau ».
C’était du temps de Marie Curie, Einstein, Malevitch, Mallarmé, Brancusi, Ravel, Debussy…Picasso : ça bougeait.
Marie Claude Pietragalla a repris récemment le rôle de l’élue qui doit danser jusqu’à l’épuisement, dans une reconstitution de la version mythique où les costumes m’ont semblé d’un folklore désuet, quoiqu’à l’origine, Nicolas Roerich était plus qu’un dessinateur.
A la MC2, l’autre soir, Sylvaine Van den Esch, en pédagogue passionnée, nous facilitait le travail pour entrevoir quelques versions d’un des marqueurs de la modernité, parmi les 200 qui ont vu le jour depuis près d’un siècle, obsédant les créateurs :
Martha Graham, la pionnière, attendra ses 90 ans pour monter Le Sacre.
La femme n’est plus vue comme un fantôme et dans la guerre des sexes, elle n’est pas forcément vaincue comme dans l’interprétation puissante de Preljocaj en 2001. La femme nue se relève après le viol et affronte le regard des spectateurs.
La terre brune sur le plateau de Pina Bausch figure aussi une vision douloureuse.
Des troupes conséquentes accompagnent la puissance de la musique, mais les collants chez Béjart et les brushings mesurent le temps qui a passé depuis 1959, même si l’érotisme n’en est pas éventé.
Des danseurs ont produit des interprétations en solo :
Le finlandais Tero Sarinen à l’aide de vidéo.
Jérôme Bel, trublion ironique, avec une musique fredonnée donne à réfléchir à un corps qui ne soit ni beau ni guerrier.
En 2007, Xavier Le Roy mime un chef d’orchestre expressif, avec des hauts parleurs sous les sièges des spectateurs.
Raimund Hoghe, a transformé le sacrifice rituel en moment de fraternisation d’un jeune athlète avec un vieil homme, un duo.
Nouvelle bataille d’Hernani : « Ce fut comme si la salle avait été soulevée par un tremblement de terre. Elle semblait vaciller dans le tumulte. Des hurlements, des injures, des hululements, des sifflets soutenus qui dominaient la musique, et puis des gifles voire des coups ».
Les rythmes de la musique tellurique, avaient donc débordé de la fosse, les mouvements des danseurs avaient paru trop novateurs, pourtant Proust dira : « je n’ai jamais vu rien d’aussi beau ».
C’était du temps de Marie Curie, Einstein, Malevitch, Mallarmé, Brancusi, Ravel, Debussy…Picasso : ça bougeait.
Marie Claude Pietragalla a repris récemment le rôle de l’élue qui doit danser jusqu’à l’épuisement, dans une reconstitution de la version mythique où les costumes m’ont semblé d’un folklore désuet, quoiqu’à l’origine, Nicolas Roerich était plus qu’un dessinateur.
A la MC2, l’autre soir, Sylvaine Van den Esch, en pédagogue passionnée, nous facilitait le travail pour entrevoir quelques versions d’un des marqueurs de la modernité, parmi les 200 qui ont vu le jour depuis près d’un siècle, obsédant les créateurs :
Martha Graham, la pionnière, attendra ses 90 ans pour monter Le Sacre.
La femme n’est plus vue comme un fantôme et dans la guerre des sexes, elle n’est pas forcément vaincue comme dans l’interprétation puissante de Preljocaj en 2001. La femme nue se relève après le viol et affronte le regard des spectateurs.
La terre brune sur le plateau de Pina Bausch figure aussi une vision douloureuse.
Des troupes conséquentes accompagnent la puissance de la musique, mais les collants chez Béjart et les brushings mesurent le temps qui a passé depuis 1959, même si l’érotisme n’en est pas éventé.
Des danseurs ont produit des interprétations en solo :
Le finlandais Tero Sarinen à l’aide de vidéo.
Jérôme Bel, trublion ironique, avec une musique fredonnée donne à réfléchir à un corps qui ne soit ni beau ni guerrier.
En 2007, Xavier Le Roy mime un chef d’orchestre expressif, avec des hauts parleurs sous les sièges des spectateurs.
Raimund Hoghe, a transformé le sacrifice rituel en moment de fraternisation d’un jeune athlète avec un vieil homme, un duo.
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