Nous nous replions sur Saint Valery. Une fois la voiture posée au parking gratuit à l’extérieur du centre nous empruntons la navette elle aussi gratuite, hélés par le sympathique chauffeur. Nous déjeunons au « Courtgain » avec ficelle picarde (sorte de crêpe) pour Guy et tartare pour moi. Puis nous revenons à pied à la voiture en 20 minutes. La température grimpe à 33° mais l’ombre conserve encore une fraîcheur agréable.Pour continuer dans l’exploration des animaux, après les phoques de ce matin, nous allons nous intéresser aux oiseaux du Parc ornithologique de Marquenterre (marquenterre : mer en terre). Il se cache près de Saint Quentin en Tourmont. Une petite route s’enfonce en pleine nature après l’entrée du site annoncée par un grand panneau de bois jusqu’à un vaste parking. Là, la maison du Parc abrite un bar restaurant boutique, où nous nous approvisionnons en bouteilles d’eau, ainsi que la billetterie proposant outre les tickets et un plan de déambulation, des jumelles en location à 5 € qui se révèleront très performantes.Un très joli circuit se décline en 3 propositions à travers le parc naturel : court, intermédiaire et long (environ 2h30). Les sentiers balisés démarrent dans la pinède puis se poursuivent dans des espaces sauvages d’origine parsemés de mares datant d’avant les plantations de pins. Des allés d’arbres bordent les chemins.13 postes d’observations disséminés à des endroits stratégiques permettent d’observer les oiseaux sans les déranger. En effet, les cabanes en bois percées de petites ouvertures nous dissimulent aux yeux des volatiles. Dans certaines, des gardiens plutôt jeunes mettent à notre disposition de longues vues puissantes bien orientées sur des oiseaux d’une grande variété et répondent à nos questions. Nous épions : des chevaliers gambettes, des chevaliers aboyeurs, des avocettes élégantes, des aigrettes garzette (bec noir), et des grandes aigrettes d’une blancheur immaculée(bec jaune), des foulques macroules, des spatules blanches au bec bien curieux, de grands cormorans soit dans l’eau soit dans les arbres où ils ont construit leur nid et vivent en colonie, des cygnes, des canards, des vanneaux huppés et sans doute bien d’autres espèces que nous n’identifions pas ou que nous ne voyons pas. Mais nous n’aurons pas l’honneur d’assister au passage rare des cigognes noires.
Parmi les informations délivrées par les guides à
disposition dans les cabanes, nous captons quelques anecdotes, comme par
exemple, celle d’une sarcelle d’hiver de 200 à 300 g baguée à 9h à
Marquenterre et canardée au-dessus de la Bidassoa le même jour à 19h.
Autre info, le sterne arctique vole d’un pôle à l’autre.
Nous avons choisi l’itinéraire long, et pendant le trajet nous remarquons des lignes d’eau autour des ilots de sable associées à des effaroucheurs à ultra-sons installés pour éloigner les renards ou les fouines des œufs et des oiseaux. Quelques parties du parc acceptent des parcelles agricoles, d’ailleurs au loin une machine, une « pirouette » s’active, et nous croisons quelques vaches Highland qui paissent en paix. Peu à peu le ciel se couvre, nous négligeons un peu les derniers postes d’observation (le 12 et le 13) parce qu’il est plus de 18h et que la pluie s’annonce. Nous sommes seuls, les oiseaux semblent moins nombreux, nous pressons le pas.36 km nous séparent de Friville et son Intermarché où nous achetons gaspacho et rosé.Un seul distributeur d’essence fonctionne sur les 5 ou 6, nous remplissons quand même le réservoir de sans plomb 95 (pas de 98) pour 30 € et regagnons notre « home » passer une soirée tranquille, avec notre content de plein air d’animaux et de soleil. Ce soir, plus de JO à la TV à regarder mais retour d’"Un si grand soleil".
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