dimanche 19 juin 2022

Danish string quartet.

Le quatuor à cordes s’accorde au crin près et leur dynamisme, leur fluidité, la vigueur des contrastes m’ont rapproché de la grâce - nous n’étions pas loin de Pentecôte - quand ils ont joué Purcell.
Pour Britten, à l’image des mouvements dissemblables, l’expressivité physique du deuxième violon m’a séduit puis j’ai eu besoin de fermer les yeux pour mieux goûter la musique seule, séduisante surtout dans les moments ténus venant après des harmonies spectaculaires.
Concernant « la jeune fille et la mort »  de Schubert dont je ne savais que l’intitulé, je m’en remets à ma musicienne qui a trouvé le premier violon trop couvrant dans certains passages par rapport à ses partenaires, ce qui n’a pas empêché le public du classique, d’ordinaire sage, de faire savoir son plaisir par des cris complétant les applaudissements fournis. Cet enthousiasme ne s’est pas éteint avec deux charmants rappels de musique traditionnelle. 

 

1 commentaire:

  1. J'ai été tentée par ce concert, surtout pour le Purcell, par curiosité, plus que par le Britten. Et puis, le quatuor à cordes est emblématique à mes yeux de ce que notre civilisation (occidentale) a créé de plus raffinée, de plus exigeante, pour interprètes, comme pour le public. Du grand art, en somme. Certes, dans l'ensemble, le public (même le public qui... représente ? incarne ? les classes dominantes en ce moment) est relativement inculte, avec de petites exceptions probablement (et encore plus inculte à Grenoble, capitale du... ski et de la montagne ?), mais je suis contente d'entendre que le public a été enthousiaste, tout de même. Cela fait toujours plaisir d'entendre des applaudissements qui vont au delà du simple convenu. (Il ne faudrait pas croire que je suis une encyclopédie sur pattes du quatuor à cordes, mais mon oreille est capable d'un tout petit peu de discernement, tout de même.)

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