Pour mieux connaître l’œuvre de Michelangelo Merisi da
Caravaggio mieux valent des conférences aux amis du Musée de Grenoble où était projetée cette "proposition artistique".
Quant aux interprétations, une BD même un peu
lisse est plus belle
que ce film expérimental
sorti en 1986 après sept ans de gestation.
Rien ne vieillit plus rapidement que les touche - à - tout -
avant - gardistes pouvant toujours se réfugier devant la maigreur des
moyens alloués, bien que dans la catégorie « films fauchés » certains aient pu se hausser
sous la contrainte. Dans le genre expression personnelle sur fond historique,
une séquence de Kamelot recèle plus de finesse, d’originalité et bien sûr
d’humour que cette pochade arty.
Au moment où les biopics deviennent un genre hégémonique; le film datant de 1986, un
retour 40 ans en arrière aurait pu avoir ses charmes. Mais aucune vérité
historique n’est suggérée sous une avalanche d’anachronismes, quand
homosexualité ou soucis économiques des artistes sont accaparés par le
réalisateur pour parler de lui. Comme le compagnon muet du peintre appelé
Jerusaleme, nous en restons cois.
Le texte aux prétentions poétiques accentue
l’artificialité du jeu des acteurs dignes de tourner dans quelque télé
film érotique, sans charme et d’une audace apprêtée.
Des reconstitutions de
tableau qui égayent le film peuvent se voir en brochettes de mèmes bien plus dynamiques
sur nos téléphones.
Déjà la reconstitution de ce tableau du maître, un Bacchus, il me semble ? que tu mets pour illustrer ce.. navet, illustre qu'il s'agit d'un navet.
RépondreSupprimerQuel fadasserie dans ce Bacchus sorti d'une école publique anglaise, comparée à l'original !
Vraiment, je conclus que les "progrès" de civilisation comporte de sérieux inconvénients (comme si je ne le savais pas déjà...)