Le conférencier devant les amis du musée de Grenoble nous a
présenté la capitale du Danemark, pour lui, une des plus belles villes
d’Europe. Située sur la voie maritime qui empruntait le détroit de
l’Øresund entre la mer Baltique et la mer du Nord, son nom signifie «
port des marchands ». Un viaduc de 16 km et un tunnel relient la riche citée à l’ancien ennemi
héréditaire, la Suède. La population après la chute du mur de Berlin a augmenté
rapidement
pour atteindre 625 000 habitants. Au moyen-âge la
fortune venait du hareng. Absalon
construisit un château et depuis,
Stotsholmen, désigne « l’île du
pouvoir » où L'église
du Saint-Esprit demeure l’édifice le plus ancien. Depuis 1962, la
très ancienne rue Strøget fut la première
rue rendue aux piétons.Le roi Christian IV, contemporain de notre Henri IV, se voulait
architecte : La bourse et sa flèche en forme de spirale,
où s'enroulent les queues de quatre dragons, en sont le témoignage comme le Château
de Rosenborg qui recèle de précieuses collections historiques.La Tour ronde de la même époque,
destinée à l’observation des astres s'ouvre désormais aux amateurs. Le personnel de l’arsenal occupaient initialement les maisons parfaitement alignées du quartier de Nyboder
où se remarque le clocher hélicoïdal de L’église de Notre Sauveur.
où se remarque le clocher hélicoïdal de L’église de Notre Sauveur.
La maison d’Andersen créateur de La petite sirène se situe
sur les quais du canal Nyhavn aux photogéniques couleurs. La célèbre statue fut
financée au début du XX° siècle par l’entreprise Carlsberg sur le site duquel les bâtiments anciens subsistent
dans un quartier requalifié. Amalienborg au style néoclassique donnant sur une place
octogonale bordée de plusieurs palais se distingue par sa garde royale.La ville avait connu
plusieurs incendies et alors qu’elle se voulait neutre lors des guerres
napoléoniennes, elle fut bombardée par la Grande Bretagne. 2-5
septembre 1807.Le XIX° siècle va voir l’effacement des glacis, des fossés,
des
fortifications laissant place à des boulevards arborés, des lieux de distraction :
Tivoli.L’Hôtel de ville récapitule l’histoire de l’architecture comme l'église
de Grundtvig synthèse expressionniste de l'architecture danoise.Plus près de nous, La station-service de Jacobsen
illustre un esprit tourné vers l’innovation.
Ses fauteuils Œuf furent dessinés pour le Royal SAS hôtel qui ressemble à l’Hôtel de ville de Grenoble. Plutôt que de s’attabler au Noma, « meilleur restaurant du monde »,
Ses fauteuils Œuf furent dessinés pour le Royal SAS hôtel qui ressemble à l’Hôtel de ville de Grenoble. Plutôt que de s’attabler au Noma, « meilleur restaurant du monde »,
Dans ce quartier hippie bien d’autres substances se vendent. La
pratique de la petite reine est privilégiée avec 400 kilomètres de
pistes cyclables fréquentés par les 2/3 des habitants, le serpent cyclable.Le pertuis est métamorphosé, les friches
reconstruites, les entrepôts réhabilités, où brille
Le diamant noir extension
de la Bibliothèque Royale en granite du Zimbabwe poli en Italie.Le nouvel Opéra construit sur les anciens
docks
dans le prolongement de la place royale offre, par ses éclairages, des
effets magnifiques. Le Blox multi
fonctions enveloppe la rue et La Royal Arena accueille
des évènements sportifs ou musicaux.Tietgen, résidence étudiante dans le quartier Ørestad en arrive
à être perturbée par les nombreux visiteurs admiratifs de cette architecture contemporaine
qui préserve l’intimité tout en permettant les rencontres : une cuisine
pour douze chambres.Une étoile à huit branches abrite des locaux de l’ONU
avec toutes les innovations en termes de sobriété environnementale, elle
contribue à l’excellente réputation de la ville.
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Je reprends mes publications lundi 13 juin.
Soupir. Je tombe sur cette publication ce matin en sortant de la lecture du petit livre d'Alain Paucard, "Les criminels du béton". C'est un beau pamphlet, au verbe très vert (!!!) contre les dérives affligeantes en architecture que nous pouvons attribuer à la tentation totalitariste de rationaliser nos vies pour faire de nous, à échelle internationale, voire.. planétaire, des êtres de Raison Pure. (Une ambition... religieuse si éthérée, si.. salutaire exige des majuscules.) Donc, Paucard maudit la manière dont cette idéologie ? religion ? informe ? déforme ? l'architecture depuis belle lurette maintenant, et je vois les preuves de son propos dans la suite d'images de Copenhague. L'architecture reste... harmonieuse jusqu'à l'image de l'église de Grundtvig, qui a du faire fuir Dieu (je l'espère, en tout cas, sinon ce n'est pas le Dieu que je continue à aimer...). Après, je sens que les architectes sacrifient à un nouveau (d)Dieu, qui n'est pas le mien. Ce serait intéressant de réfléchir à comment l'invention de l'avion, et de la perspective aérienne a pu contribuer à décentrer ? cette nouvelle architecture qui semble, par certains côtés, plus s'adresser à une vision en surplomb qu'à des êtres qui ONT LES PIEDS SUR TERRE. Oui, intéressant.
RépondreSupprimerRepose-toi bien de tes publications, et à bientôt.
Merci.