mercredi 22 juin 2022

Go West, young man. Tiburce Auger.

Le sujet se prêtait bien à l'idée de réunir 16 dessinateurs autour d’un scénario qui conte les histoires des possesseurs successifs d’une montre : 
 ils nous entrainent des grands lacs au désert du Nouveau Mexique, en chariot ou en bateau à aube, à cheval avec flèches ou pistolet.
Guerre de Sécession, guerres indiennes,  trappeurs, bandits et prostituées, fermier et messager du Pony express, Géronimo et Pancho Villa : tout est en place pour une fresque épique ressuscitant le western.
Sont aussi évoqués misère, épidémies, racisme, génocide indien, condition des femmes.  
Mais la cavalerie arrive à point nommé comme quelques notes d’humour bienvenues entre deux fusillades, le temps que retombe la poussière.
Une révision dynamique en 111 pages pour 175 ans d’histoires : c’est cadeau !

1 commentaire:

  1. Ça me fait bien rire, ce... fameux poncif, "Go West, young man !" Ça me fait d'autant plus rire que tardivement, je me suis aperçue que j'ai obéi au non poncif "Go East, young woman !", de ma place de native de la Californie, les confins de l'Occident...De toute façon, comment peut-on obéir à cette sacrée injonction "Go West, young man" quand on est une femme, et qu'on est née en Californie ? Avoue que c'est difficile, là...
    Bof pour notre misérabilisme, quand même avec les épidémies, le racisme. L'art, non pas d'être scientifique et réaliste, mais misérabiliste et pisse-vinaigre... Et oui, je suis catégorique, et tranchée, mais ça finit par me taper sur le système tout ce... bien pensance à laquelle nous nous agrippons désespérément afin de nous donner encore et toujours... bonne conscience.
    Rien de nouveau sous le soleil...

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