L’été ne sera pas forcément une étape de tout repos pour les
femmes de trois générations différentes dans une belle maison au bord de la
mer. La plus jeune quitte l’enfance, sa mère voit sa propre mère perdre la
tête.
La fille de la domestique qui-fait-partie-de-la-famille veut retourner en
Colombie où elle a grandi. Elle perturbe l’insouciance des jours et accélère
les mutations.
La facture est classique pour traiter du passage du temps et de
la différence des classes sociales qui ne passe pas malgré de bonnes volontés.
Des plages de bonheur furtif se découvrent, des éclairs de liberté et de
tendresse se révèlent.
Ça me fait penser au film de Lubitsch, "Ninotchka", qui est une des critiques les plus pertinentes du communisme que j'ai pu voir, où on voit un Russe blanc, (converti par Ninotchka (Garbo), embrigadée dans un communisme ras-les-pâquerettes, à structure d'église), rentrer chez lui proposer à son majordome de le traiter en égal, en mettant l'argent en commun, plus ou moins, et le majordome lui dit... à chacun son chez soi, sa place. Et oui, c'est le majordome qui a le bon sens de le dire à l'aristocrate illuminé.
RépondreSupprimerMême en nivelant les classes sociales, on trouvera toujours le moyen de réintroduire la différence sur le dos de l'égalité, forcément réduite à la reproduction du... même.
C'est la différence, source d'inégalité qui fait rencontrer les gens, et les fait s'allier, nouer des RELATIONS.
Sinon, on s'enferme dans un monde... sans contact.