Il est temps
d’aller récupérer les clés de notre Airb&b à Mulhouse. Elles nous attendent
dans un boitier près du digicode d’un immeuble à quelques rues de l’appartement
qui nous est destiné au bord du canal. En l’absence de notre hôte, ce sont les
voisins qui nous dépannent pour
identifier le studio sans nom et le mode d’emploi des portes extérieures. Ils nous indiquent la
direction du centre-ville, à 15 minutes environ à pied de la résidence,
vraiment bien placée.
Bien sûr,
nous visitons l’office du tourisme. Une jeune fille efficace
nous fournit trois circuits possibles : sentier du vieux Mulhouse,
sentier du 19° et le moins convaincant
car assez pauvre en nombre de fresques référencées, le street art à Mulhouse.
Lorsque nous sortons, nous pourrions presque parler de street art devant les
arbres habillés de toiles d’araignée et de fleurs tricotées par les mémés de la
commune, visibles aussi à d’autres emplacements du centre.
Nous nous
attablons à un bar sous d’immenses parasols rouges face au temple Saint
Etienne place de la Réunion, pas loin de
la rue mercière et de l’hôtel de ville. Puisque nous
sommes au cœur de la ville historique, nous choisissons le parcours « sentier du vieux
Mulhouse ». Incontournable, nous admirons l’ancien hôtel de ville de style
Renaissance rhénane décrit par Montaigne en son temps comme « un palais
magnifique et tout doré ». Le
bâtiment affiche sur un fond rouge des
peintures et ornements de la couleur du soleil,
quant à la façade principale, elle offre un accès à l’intérieur grâce à
deux escaliers se rejoignant sur un
petit perron surmontant une porte voutée. Aujourd’hui, le musée historique s’y
est installé. D’autres maisons sur la place attirent elles aussi
l’attention : la maison Mieg ou encore la maison des tailleurs
reconnaissables à ses emblèmes et ciseaux en peinture murale sur la façade.
Tout près, le nom de Guillaume Tell apparait pour désigner une rue, une
place, son effigie sculptée décore
l’angle d’une maison. Nous déambulons dans les vieilles rues surpris par les
églises qui ressemblent à des temples et des temples comme Saint Etienne par
exemple, dont la forme s’apparente aux églises… Nous apprécions
particulièrement la rue des
franciscains, son historique cour des
Chaînes abritant l’université populaire ; en face des fresques en trompe-l’œil célèbrent des personnages locaux
dominant la petite terrasse déserte d’un commerce.
Après
consultation du routard pour notre repas de ce soir, nous nous acheminons vers
la rue de la liberté mais trouvant porte close devant le restaurant recommandé
« A la maison » nous nous
installons « A la cant’in »
juste à côté. Un courtois serveur d'origine africaine nous souhaite la bienvenue en
Alsace. Nous lui commandons des
assiettes italiennes servies dans des sortes de grandes boîtes de camembert
proposées en taille L ou XL. La L aurait pu suffire pour deux.Le retour de
bonne heure à pied au Air B & B ne
nous prend pas plus de 10 minutes.
Merci pour la belle promenade, avec de beaux édifices.
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