Nous
programmons pour aujourd’hui la visite du parc
zoologique à 30 minutes à pied du
quai de l’Alma.Nous traversons des quartiers très différents de ceux d’hier.
https://blog-de-guy.blogspot.com/2021/12/mulhouse-1.htmlLes rues montantes et les hauteurs ont la faveur de résidents plus aisés, comme
le prouvent les propriétés du quartier Rebberg.
Le parc zoologique et botanique se situe dans une
zone moins urbanisée, entouré d’arbres et de verdure. A l’entrée, le Pass
sanitaire et une carte d’identité sont exigés avant le passage en caisse (10 € 50). Nous nous dirigeons en priorité vers une buvette pour consommer un café en guise de petit
déjeuner, tranquillement à côté des chameaux. Dès les
premiers pas, nous décidons de laisser de côté les végétaux, peu à leur avantage
en cette saison pour nous consacrer exclusivement aux animaux.Nous sommes
surpris par la grande variété de lémuriens, de suricates ou de singes :
gibbons et macaques et d’autres, plutôt de petite taille exposés dans les cages : certains possèdent
des têtes de rat, de hibou ou de vampires.
Des loups disposent d’un territoire adéquat leur permettant de courir, se cacher mais ils s’approchent facilement
pour se régaler de pommes qui leur sont lancées par leur soigneuse.
L’habitat s’adapte aux flamants rouges
(et pas roses) autour d''un point d’eau
bien ensoleillé. Il est aussi possible d’admirer des perroquets dont des
aras, des pandas rouges, des tortues, des bongos , des zèbres, des okapis des
cerfs, des tapirs, même un vieux lion ayant survécu à un AVC, des félins, des lamas... Et surtout,
n’oublions pas maman ours polaire qui surveille la baignade de son petit avant
de participer à ses jeux nautiques plein d’éclaboussures ! D’après les
prospectus fournis, les « collections » du zoo participeraient à la
préservation d’espèces en voie de disparition dans le monde. L’endroit attire aussi des animaux en totale liberté. En effet les cigognes
s’invitent dans les arbres les plus
hauts et n’hésitent pas à se servir en
nourriture dans la gamelle des autres. Leurs claquements de bec résonnent au-dessus
de leurs congénères captifs.12h30 :
c’est l’heure où tout le monde souhaite une pause repas et le self du parc est
pris d’assaut. Nous tentons notre chance à l’extérieur. Nous essayons avec
bonheur un restaurant afghan Le Melma (invité) sur le rond-point juste en face du zoo: nous
nous régalons de raviolis fourrés à la viande hachée ou aux poireaux tomate et
chakka (sorte de crème sure) pris sur une jolie terrasse tranquille.Pour revenir
vers le centre, nous longeons le zoo en bordure de la Tannenwald avant de
rejoindre l’allée des écureuils et de redescendre par le boulevard Gambetta
bordé là encore de maisons bourgeoises et de mystérieux parcs privés. Nous
prenons la direction du musée de l’impression sur étoffe. Son
entrée passe obligatoirement par la boutique, nous payons et obtenons des
tickets originaux sous forme de deux petits carrées de tissus crantés aux
motifs floraux. Compte tenu de la conjoncture,
il n’y a pas d’expositions temporaires, seules sont visibles les
collections permanentes.« Le musée a pour vocation de mieux
comprendre et faire connaitre l’impression textile. Musée d’art décoratif,
musée industriel, musée technique, musée d’histoire locale, musée de société,
musée de la mode….. Conserver, restaurer et mettre en valeur….. » Les salles
proposent un grand nombre d’explications mais aussi une grande diversité dans
les tissus exposés en provenance du monde entier : des indiennes, des
batiks indonésiens, des wax africains, ou encore des toiles de Jouy. Dans
l’escalier monumental que nous empruntons pour accéder à l’étage, deux lustres
en forme de papillon avec un corps en néon et des ailes blanches déployées
apportent une touche de modernité tout en diffusant une jolie lumière. Les
pièces du haut contiennent plutôt des
machines, des tampons ainsi que
d’énormes rouleaux et plaques de
cuivres gravés. Nous regrettons de ne pouvoir profiter des informations
fournies à un petit groupe de visiteurs surtout que la guide s’appuie sur des
démonstrations en utilisant le matériel entreposé ; nous saisissons
quelques bribes concernant les processus de fabrication avec la pratique des mordants pour les couleurs, fixées
ensuite avec des bains de bouses. Par
contre nous n’insistons pas trop devant les vidéos pédagogiques un peu hermétiques tout de même pour les
néophytes que nous sommes.
Merci pour la visite. La dernière fois où j'ai été au zoo, ça remonte, ça remonte, et j'y ai vu le panneau que je ne décrirai pas ici...
RépondreSupprimer